Polémique, la remise en question permanente des mesures de contention et de leur dangerosité permet aujourd’hui d’améliorer et d’actualiser les recommandations de bonne pratique en psychiatrie. L’étude d’un cas de décès par asphyxie d’un patient hospitalisé en soin psychiatrique sous contrainte nous permet de questionner les méthodes et manœuvres pouvant être employées pour la contention des patients souffrant du « syndrome de délire agité » tel que décrit dans la littérature. Une discussion des recommandations actuelles à propos de la contention physique et chimique, ainsi que sur les méthodes dites non violentes de désescalade, semble indispensable dans une démarche d’amélioration des pratiques, qu’elles soient intra-hospitalières ou extrahospitalières (premier contact avec les forces de l’ordre).

Controversial, the constant questioning of restraint measures and the dangers associated with their use makes it possible for us to improve and update the recommendations for good practice in psychiatry. The case study of the death by asphyxiation of a patient hospitalized in psychiatric care and who had been restrained allows us to question the methods and procedures that can be used to restrain patients suffering from “agitated delirium syndrome” as described in the literature. A discussion of the current recommendations on physical and chemical restraint, as well as the so-called non-violent de-escalation methods, seems essential for developing an approach to improving practices, whether intra-hospital or extra-hospital (an initial contact with the police).