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L’augmentation de HAMA chez une patiente atteinte de cancer de l’ovaire a-t-elle pu participer à l’augmentation de sa survie ? - 06/05/08

Doi : 10.1016/j.immbio.2007.12.002 
A.-S. Gauchez a, , d , A. Bas a, L. Stefani b, J.-P. Vuillez c, d, D. Fagret c, d, M. Mousseau b, d
a Pôle de biologie, CHU de Grenoble, B.P. 217, 38043 Grenoble cedex 09, France 
b Pôle d’oncologie et d’hématologie, CHU de Grenoble, 38043 Grenoble, France 
c Pôle d’imagerie, CHU de Grenoble, 38043 Grenoble, France 
d INSERM U 877 « Radiopharmaceutiques biocliniques », Faculte de medecine et de pharmacie, Domaine de La Merci, 38700 La Tronche, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Les anticorps monoclonaux font de plus en plus partie de l’arsenal diagnostique et thérapeutique. Les premières utilisations in vivo ont été dans les immunoscintigraphies pour lesquelles l’injection, par voie intraveineuse, d’anticorps monoclonal radiomarqué permet la détection de tissu tumoral exprimant un antigène reconnu par cet anticorps. Il a été décrit que ces anticorps pouvaient induire la production d’anticorps humains anti-souris (HAMA) chez ces patients. La présence de ces HAMA pourrait stimuler le système immunitaire avec un bénéfice sur la survie. Le cas présenté ici est celui d’une patiente atteinte d’un adénocarcinome de l’ovaire découvert à un stade métastatique. La patiente a reçu dans un but diagnostique plusieurs injections d’anticorps monoclonaux et dans un but thérapeutique un anticorps humanisé. Les injections répétées des différents anticorps ont entraîné une production importante de HAMA avec une augmentation des taux après chaque réinjection. Le suivi biologique de la patiente a été réalisé par le dosage de l’antigène CA125 et le dosage d’anticorps humains anti-souris (HAMA). Les taux élevés de HAMA chez cette patiente ont été bien tolérés et ont sans doute contribué à prolonger la survie de la patiente.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Monoclonal antibodies are used increasingly in diagnostic methods and cancer therapy. They were first used in vivo in immunoscintigraphy when radiolabeled monoclonal antibodies were injected intravenously to detect tumor tissue expressing an antigen recognized by this antibody. Immunotherapy is now used in the treatment of several types of cancer. These antibodies have been reported to cause the production of human anti-mouse antibodies (HAMA) in patients undergoing cancer treatment. The presence of HAMA could stimulate the immune system and prolong survival. The present case concerns a patient with a metastatic ovarian adenocarcinoma. For diagnostic purposes, the patient was given several injections of murine monoclonal antibodies and for therapeutic purposes received a humanized antibody. Repeated injections of monoclonal antibodies induced high production of HAMA, with increasing levels after each re-injection. Biological follow-up of the patient involved assays of antigen CA125 and assays of human anti-mouse antibodies. The high levels of HAMA in this patient were well tolerated and undoubtedly contributed to her prolonged survival.

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Mots clés : HAMA, Anticorps monoclonal, Cancer ovaire, Augmentation de la survie, Surexpression de HER2, Herceptin®

Keywords : HAMA, Monoclonal antibodies, Ovarian cancer, Prolonged survival, HER2 overexpression, Herceptin®


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Vol 23 - N° 3

P. 131-135 - juin 2008 Retour au numéro
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