Incontinence urinaire à l’effort et obésité : intérêt de la perte de poids - 20/09/23

Résumé |
Objectif |
L’obésité est un facteur de risque de survenue d’incontinence à l’effort (IUE). L’objectif de cette étude était d’évaluer les effets de la perte de poids sur l’IUE chez la femme obèse.
Patients et méthodes |
Étude prospective sur 17 patientes obèses suivies pour IUE isolée. Nous avons évalué les effets de la perte de poids sur l’IUE par : un calendrier mictionnel et le Michigan Incontinence Symptom Index (M-ISI) au début (T0) et après 6 mois (T1). Nous avons exclu les cas où le déficit des muscles releveurs de l’anus est important. Toutes les patientes ont bénéficié d’un rééquilibrage alimentaire associé un programme d’exercice physique adapté.
Résultats |
L’âge moyen était de 44,7 ans et 51,2 % ont perdu plus que 5 % de leur poids initial à T1. 67,2 % avaient rapporté une moyenne de plus de 3 épisodes d’IUE par jour à T0 et 37,2 % avaient rapporté une moyenne de moins de 3 épisodes par jour à T1. Le sous score d’utilisation des garnitures selon le M-ISI était supérieur à 2 à T0 chez 59,1 % des patientes et inférieur à 2 chez 41,8 % à T1.
Discussion |
On note l’efficacité de la perte de poids sur l’IUE isolée chez la femme obèse. Subak et al. [1 ] ont conclu que les femmes obèses suivies pour incontinence urinaire ayant perdu du poids se sont améliorées davantage que les femmes du groupe témoin après 6 mois.
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Vol 84 - N° 5
P. 688-689 - octobre 2023 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.