Nouveautés 2.0 sur le pyomètre des animaux de compagnie - 06/11/23
Résumé |
Chez les carnivores domestiques, le pyomètre est une affection fréquente survenant chez les femelles, adultes ou âgées principalement, dans les 4 mois qui suivent l'estrus. Des prédispositions raciales ou liées à l'âge ont été observées chez la chienne, mais également chez la chatte ; une hormonothérapie préalable entraîne une augmentation des risques. Cette affection parfois sévère peut engager le pronostic vital, se compliquant fréquemment d'une endotoxémie, de sepsis et d'une atteinte multiorgane. Elle nécessite donc une consultation immédiate chez un vétérinaire. Lorsque le col est ouvert, son diagnostic est assez aisé, reposant sur la clinique, l'écoulement vaginal purulent, les paramètres hématologiques et biochimiques, ainsi que la mise en évidence par imagerie d'un utérus volumineux renfermant du liquide. Escherichia coli est le principal germe responsable de cette infection, mais d'autres pathogènes peuvent également être en cause. Le traitement curatif reste par excellence l'ovariohystérectomie. Toutefois, chez les jeunes femelles reproductrices en bon état général, diverses options exclusivement médicales se sont développées. Elles visent à minimiser les effets de la progestérone, qui joue un rôle clé dans le développement du pyomètre, à éliminer l'infection, à relâcher le col utérin, à expulser les sécrétions purulentes et à favoriser la guérison utérine afin que la femelle reste fertile. Des protocoles utilisant des prostaglandines naturelles ou synthétiques, des agonistes dopaminergiques et des antagonistes compétitifs de la progestérone ont été proposés et permettent d'obtenir de bons résultats sur le plan de la guérison et de la fertilité. Toutefois, une surveillance étroite de l'animal est indispensable afin de contrer les effets indésirables de ces traitements ou l'aggravation du pyomètre nécessitant une intervention chirurgicale immédiate. Un certain nombre de marqueurs prédictifs de la sévérité du pyomètre ont été mis en évidence et peuvent permettre d'affiner le pronostic ou de prédire la réponse au traitement ainsi que le risque de complication.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Endométrite, Hyperplasie glandulokystique de l'utérus, Sepsis, Aglépristone, Prostaglandine, Cabergoline, Bromocriptine, Épidémiologie
Plan
☆ | This translation of “Pyometra in Small Animals 2.0” by Ragnvi Hagman from Hot Topics in Small Animal Medicine, An Issue of Veterinary Clinics of North America: Small Animal Practice (Volume 52-3) was published by arrangement with Elsevier Inc. |
☆☆ | Cette traduction de l'article « Pyometra in Small Animals 2.0 » de Ragnvi Hagman, issu de Hot Topics in Small Animal Medicine, numéro de la revue Veterinary Clinics of North America: Small Animal Practice (Volume 52-3), a été publiée avec l'accord d'Elsevier Inc. |
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