Traitement des parasitoses intestinales (amœbose exclue) - 20/11/23


Résumé |
Le traitement des parasitoses intestinales (protozooses et helminthoses), cosmopolites ou tropicales, conduit habituellement à l'éradication définitive du parasite en cause. Ce succès est obtenu grâce à une pharmacopée bâtie sur trois classes thérapeutiques contre les helminthoses (dérivés benzimidazolés, ivermectine et praziquantel), habituellement efficaces, bien tolérées et faciles d'utilisation. Les traitements antiprotozoaires font majoritairement appel aux 5-nitro-imidazolés, tout aussi efficaces mais dont la tolérance peut être moins bonne. Cet arsenal antiparasitaire s'est ensuite progressivement enrichi avec de nouvelles indications thérapeutiques (ivermectine, albendazole et praziquantel) et des molécules plus récentes (nitazoxanide et fumagilline). L'absence de preuve parasitologique, en particulier en cas d'hyperéosinophilie isolée, amène à discuter un traitement présomptif. De rares situations cliniques non contrôlées par un traitement de première intention nécessitent de démasquer les « faux échecs » (diagnostic parasitaire erroné, parasitose en cause non identifiée, traitement inadapté ou incorrectement suivi, recontamination) avant d'envisager une authentique résistance parasitaire et de proposer une alternative thérapeutique. Le traitement antiparasitaire de populations particulières (femmes enceintes, enfants et immunodéprimés) justifie une approche plus contrainte. La prévention au quotidien repose sur un contrôle du péril fécal et l'éviction des conduites à risque.
Mots-clés : Parasites, Tube digestif, Maladies, Protozooses, Helminthoses, Traitement
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