en - 30/05/08
Commentaires |
En conclusion de cet article, les auteurs recommandent de limiter la radiothérapie complémentaire aux chaînes lomboaortiques. L'argumentation au vu des résultats peut cependant être inversée et la recommandation nous semble devoir être plus nuancée. L'absence de différence significative de probabilité de survie ne signifie pas qu'une irradiation plus limitée puisse être faite sans risque, mais que ce risque vital n'est pas supérieur à 1,7 % à trois ans. En dehors du risque de deuxième cancer pour lequel cette étude manque de recul et ne permet pas de se prononcer, l'avantage en termes de morbidité réside uniquement dans un recouvrement plus rapide d'une numération spermatique normale, avantage important d'après les auteurs pour les patients jeunes souhaitant une paternité rapide. Cependant, la numération spermatique n'est pas le seul critère de fertilité et aucune étude plus précise de la fertilité n'est faite dans cette étude. Par ailleurs, le recours systématique à la conservation de sperme, chaque fois qu'elle est possible, reste nécessaire avant la radiothérapie et limite cet inconvénient. Le bénéfice d'une irradiation limitée paraît donc faible et est contrebalancé par un risque de 1,8 à 4 % de récidive iliaque nécessitant ultérieurement le recours à une chimiothérapie.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 4 - N° 1
P. 90 - janvier-février 2000 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.