Arthrite septique à pyogène de l'adulte - 30/05/08
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Résumé |
La fréquence des arthrites septiques est stable et malgré les progrès de l'antibiothérapie les séquelles fonctionnelles sont fréquentes et la mortalité reste élevée chez les sujets fragilisés. L'arthrite septique est favorisée par l'âge avancé, le diabète, la polyarthrite rhumatoïde, l'immunodépression et par une arthropathie préexistante (arthrite rhumatoïde notamment) dont les signes peuvent être confondus avec l'infection. Le staphylocoque aureus représente près des deux tiers des germes identifiés, viennent ensuite les streptocoques divers et les bacilles gram négatif. Le genou est souvent en cause, puis la hanche et l'épaule. Dans plus de 10 % des cas, l'atteinte est polyarticulaire et témoigne d'une septicémie sur terrain fragilisé (50 % ont une PR). Les infections de prothèse deviennent fréquentes. On oppose les infections chroniques par contamination peropératoire à l'origine de descellement septique et les infections aiguës hématogènes qui constituent une urgence car on peut espérer sauver la prothèse. Le diagnostic d'arthrite septique repose sur la mise en évidence du germe dans l'articulation. La ponction articulaire éventuellement guidée par repérage radiologique ou échographie est indispensable et urgente. L'ensemencement du liquide dans des flacons d'hémocultures dès son prélèvement augmente la rentabilité. L'antiobiothérapie est débuté après les prélèvements bactériologiques. Lorsque les ponctions évacuatrices sont insuffisantes ou difficiles (hanche), un drainage par arthroscopie évite habituellement l'arthrotomie. Des traitements anti-inflammatoires précoces (AINS, corticothérapie générale ou locale, anticytokines, cytokines anti-inflammatoires) sont envisagés pour limiter les dégâts articulaires. Des études animales devront auparavant confirmer leur efficacité et leur innocuité.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Septic arthritis has shown no change in incidence, and despite advances in antimicrobial therapy is often responsible for residual functional impairment and for a high mortality rate among debilitated patients. Risk factors include older age, diabetes mellitus, rheumatoid arthritis, immunodeficiency, and a preexisting joint disease (e.g., rheumatoid arthritis) to which the symptoms of septic arthritis are sometimes ascribed. Staphylococcus aureus contributes over two-thirds of identified organisms; a range of streptococci and gram-negative bacilli are next in frequency. The most common site is the knee, followed by the hip and shoulder. Over 10 % of patients have polyarticular involvement reflecting bacteremia and diminished resistance to infection; (over 50% of polyarticular forms occur in rheumatoid arthritis patients). Prosthetic joint infection is becoming increasingly common; chronic forms due to intraoperative contamination and resulting in septic loosening should be distinguished from acute hematogenous infection in which emergency treatment can allow to salvage the prosthesis. Demonstration of the organism in the joint is the key to the diagnosis. Joint aspiration should be performed on an emergency basis, if needed after identification of radiographic landmarks or under ultrasonographic guidance. Seeding the fluid on blood culture flasks immediately after aspiration increases the yield. Antibiotics should be started as soon as the microbiological specimens have been collected. When aspiration is difficult (hip) or inadequate, arthroscopic drainage usually makes arthrotomy unnecessary. Early antiinflammatory therapy (nonsteroidal antiinflammatory drugs, systemic or local glucocorticoids, anticytokines, and antiinflammatory cytokines) are being considered as tools for limiting joint damage; their efficacy and safety will first have to be established in animal studies.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clé : arthrite infectieuse / arthrite septique
Keywords : joint infection / septic arthritis
Plan
Vol 67 - N° 1
P. 17-27 - janvier 2000 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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