Les traitements antirétroviraux disponibles en 2008 ont montré leur capacité à diminuer la morbidité et la mortalité liées à l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) mais ne permettent pas l’éradication du virus.

Le traitement de l’infection par le VIH fait l’objet de recommandations françaises et internationales mises à jour régulièrement en fonction des données disponibles sur l’efficacité et la toxicité des traitements et de l’arrivée de nouvelles molécules.

L’objectif du traitement antirétroviral est de réduire au maximum la réplication du virus pour le rendre indétectable dans le plasma, soit l’obtention d’une charge virale plasmatique inférieure au seuil de détection, en général <50copies/mL.

L’efficacité des traitements actuels peut être mise en défaut en raison principalement des difficultés d’adhésion au traitement, de leur toxicité, et de la possibilité d’émergence de virus résistants nécessitant le développement de nouvelles molécules et l’évaluation de nouvelles stratégies d’utilisation.

Antiretroviral therapy available in 2008 have shown their capacity to reduce the morbidity and mortality associated with infection by the human immunodeficiency virus (HIV) but do not eradicate the virus.

Treatment of HIV infection is the subject of French and international guidelines, updated regularly as a function of available data on efficacy and toxicity as well as of the arrival of new drugs.

The objective of antiretroviral therapy is to reduce viral replication as much as possible, making it undetectable in plasma, that is, to obtain a plasma viral load less than the detection threshold, generally <50copies/mL.

Reasons that current therapy may not be effective include principally adhesion difficulties, toxicity, and the possibility of the emergence of resistant viruses. It is thus essential to continue developing new drugs and assessing new strategies for their use.