Indication, non-indications et mauvaises indications de la compression en pathologie veineuse - 23/02/24
Résumé |
Les indications de la compression reposent sur peu d’études cliniques et beaucoup de consensus. Ces derniers font état d’indications larges de la compression en pathologie veineuse à partir des quelques données d’études disponibles et débouchent sur des indications ombrelles couvrant l’ensemble d’une situation clinique (par exemple « les varices ») et l’ensemble de la population porteuse de ces dernières. Si des indications nourrissent peu de débat comme l’ulcère veineux pur ou la thrombose veineuse profonde proximale d’autres méritent d’être segmentées. Par exemple, doit-on insister sur le port d’une compression chez un patient variqueux asymptomatique, sans complication et pour lequel les varices ne sont pas évolutives depuis vingt ans ? Pour d’autres situations, c’est non seulement les preuves mais aussi la clinique qui fait défaut, par exemple, à partir de quelle augmentation de volume un œdème distal de jambe doit être pris en charge par la compression ? La question peut aussi être abordée par la discussion de la contre-indication majeure représentée par l’insuffisance artérielle sévère qui doit amener à segmenter les dispositifs indiqués (inélastiques) et ceux qui ne le sont pas (élastiques) et surtout les contre-indications relatives et les précautions d’usage, le plus souvent tirées de l’expérience plus que des retours de matériovigilance ou des cas cliniques publiés : douleur sous compression, acrosyndromes, voire des profils de patients. La prescription d’une compression n’est donc pas simple si l’objectif est d’obtenir une adhésion du patient à ce traitement.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Compression, Phlébologie
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Vol 49 - N° 1
P. 18 - mars 2024 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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