Syndrome de Klinefelter - 23/03/24
Résumé |
Le syndrome de Klinefelter (SK) a été décrit en 1942 comme l'association de petits testicules fermes avec des tubes séminifères hyalinisés, une gynécomastie et des gonadotrophines élevées. Ce phénotype est lié à une anomalie caryotypique correspondant à un chromosome X surnuméraire. La prévalence du SK est de l'ordre de 1/660 naissances de garçons dans la population normale. Ce syndrome a longtemps été considéré comme un modèle de stérilité totale et définitive souvent associé à un hypogonadisme périphérique. La forme à caryotype homogène représente quant à elle 85 % des cas. Le diagnostic de SK peut être posé dans trois grandes périodes de la vie : en anténatal devant des signes d'appels échographiques ou à la naissance devant des signes cliniques peu spécifiques comme une cryptorchidie, un micropénis, etc., dans l'enfance devant des troubles des apprentissages, à la puberté ou à l'âge adulte devant une puberté lente à s'installer ou une infertilité. Le phénotype clinique est très variable mais une association à un diabète de type 2, un syndrome métabolique, des troubles cognitifs et/ou du langage, une ostéopénie à l'âge adulte est plus fréquemment constatée. L'augmentation de la fréquence des comorbidités de ce syndrome a pour principale conséquence une réduction globale de l'espérance de vie de 2 ans.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Klinefelter, Hypogonadisme, Androgénothérapie, Infertilité, Azoospermie, Caryotype
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