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Prévention des infections bactériennes néonatales précoces à streptocoque B : L’expérience du CHRU de Lille en 2005 - 03/06/08

Doi : 10.1016/j.jgyn.2007.12.002 
C. Thibaudon Baveux a, A. Stroebel Noguer a, I. Boulard Mallet a, M. Djavadzadeh-Amini a, N. Kacet b, P. Truffert b, D. Subtil c, J.-P. Dubos a,
a Pédiatrie en maternité, hôpital Jeanne-de-Flandre, centre hospitalier régional universitaire de Lille, 59037 Lille cedex, France 
b Pole de médecine néonatale, France 
c Pole d’obstétrique, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

But

Étudier l’application des recommandations officielles sur la prévention des infections bactériennes néonatales précoces à streptocoque B et l’impact de cette stratégie.

Matériels et méthodes

Étude prospective en 2005. Tous les enfants nés vivants à l’hôpital Jeanne-de-Flandre (CHRU de Lille) sont inclus ainsi que leurs mères. Les données récoltées concernaient la grossesse (prélèvement vaginal, antibiothérapie pré- et perpartum) et l’enfant (indemne, colonisation et infection bactérienne néonatale précoce).

Résultats

Notre étude a inclus 4353 couples mères–enfants. Un prélèvement vaginal a été réalisé chez 92 % des femmes incluses. La prévalence du portage vaginal du streptocoque B est de 7 %. Une antibioprophylaxie perpartum du streptocoque B a été réalisée chez 12 % des femmes incluses. Le streptocoque B est responsable de 60 % des infections bactériennes néonatales précoces probables et certaines avec une incidence de 9/1000 naissances. L’exposition à une antibiothérapie anténatale multiplie par deux le risque de résistance à l’ampicilline des bacilles Gram négatif (RR=2 [1,1–3,8]).

Conclusion

Les recommandations sont bien appliquées, mais dans notre centre, le streptocoque B reste le principal responsable des infections bactériennes néonatales précoces. Le risque de sélection microbienne devrait conduire à préférer une antibioprophylaxie plus ciblée.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Objectives

To study the efficiency of the official recommendations on the prevention of group B streptococcus and the impact of this strategy.

Materials and methods

A prospective study was realized in 2005. All infants who were live-born at the Jeanne-de-Flandre hospital (Lille, France) and their mothers were included in the study. Data concerned both pregnancy (vaginal screening, intrapartum antibiotic) and newborn (safe, colonization and early-onset neonatal bacterial disease).

Results

Our study included 4353 mother-newborn couples. Vaginal screening was performed on 92% of the women included in the study. Prevalence of vaginal group B streptococcus in screened women was 7%. Perpartum antibioprophylaxia of group B streptococcus was achieved in 12% of the women included in the study. Group B streptococcus was associated to 60% of probable and certain early-onset bacterial neonatal diseases, with an incidence of 9/1000 births. Exposition to antenatal antibiotherapy multiplied by two the risk of ampicillin resistant Gram-negative bacilli (RR=2 [1.1–3.8]).

Conclusion

Recommendations were well followed, but in our health center group, B streptococcus was the main bacteria responsible for early-onset bacterial neonatal diseases. Because of the risk of germ selection, a more targeted antibioprophylaxia has to be preferred.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Infection néonatale précoce, Streptocoque B, Antibioprophylaxie, Résistance bactérienne

Keywords : Early-onset bacterial neonatal diseases, Group B streptococcus, Antibioprophylaxia, Bacterial resistance


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Vol 37 - N° 4

P. 392-399 - juin 2008 Retour au numéro
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