Imagerie des lésions musculotendineuses du grand pectoral chez le sportif : bases d’interprétation - 25/05/24
Imaging of musculotendinous lesions of the pectoralis major in athletes: Interpretation bases
Résumé |
Introduction |
L’exploration du muscle grand pectoral et de son tendon comporte des particularités à connaître aux niveaux anatomique et technique afin de détecter et de décrire précisément les lésions. Le radiologue possède un rôle central pour réaliser un diagnostic précoce et un bilan lésionnel complet.
Messages principaux |
Le muscle grand pectoral est composé d’une portion claviculaire et d’une portion sternale qui est prédominante. Le tendon conjoint distal s’insère sur le bord latéral de la gouttière intertubérositaire de l’humérus. Les lésions touchent principalement la jonction myotendineuse et le tendon distal chez l’homme de 20 à 40 ans lors d’efforts de contraction excentrique en abduction et rotation externe du bras. Le bilan en imagerie se fait dans un premier temps par échographie pour dépister précocement les lésions et orienter le patient vers un spécialiste. Celle-ci permet de visualiser la lésion sous la forme d’une infiltration liquidienne et/ou d’un hématome en regard du site de rupture. L’IRM doit être réalisée dès qu’une prise en charge chirurgicale est envisagée. Elle permet de préciser la topographie de la lésion sous la forme d’une plage œdémateuse en hypersignal T2 ou d’un hématome en regard du site de rupture, ainsi que la localisation et l’aspect du moignon tendineux. La prise en charge est volontiers chirurgicale pour les lésions de la jonction myotendineuse ou du tendon distal chez le patient jeune et actif. Son efficacité est conditionnée par la rapidité de la prise en charge.
Conclusion |
Le diagnostic et la caractérisation des lésions du grand pectoral reposent principalement sur l’IRM avec un protocole complet permettant de localiser la zone de rupture, caractériser la lésion comme complète ou incomplète et orienter la prise en charge thérapeutique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Introduction |
Exploring the pectoralis major muscle and its tendon involves several anatomical and technical specificities that need to be understood in order to detect and describe the lesions accurately. The radiologist has a key role to fulfil in making an early diagnosis and providing a complete lesion assessment.
Main messages |
The pectoralis major muscle is made up of a clavicular head and a predominant sternal head. The distal conjoint tendon inserts on the lateral margin of the inter-tuberosity groove of the humerus. Lesions mainly affect the myotendinous junction and the distal tendon, in men aged between 20 and 40, during eccentric contraction efforts in abduction and external rotation. Imaging is initially performed using ultrasound to detect lesions at an early stage and refer the patient to a specialist. This will reveal the lesion in the appearance of a hypoechoic patch and/or haematoma adjacent to the site of rupture. MRI should be carried out if surgery is being considered. This will identify the topography of the lesion in the form of an edematous T2 hypersignal area or a haematoma at the site of rupture, and specify the location and appearance of the tendon stump. Management is usually surgical for injuries involving the myotendinous junction or the distal tendon in young, active patients. Its effectiveness depends on the speed with which the treatment is carried out.
Conclusion |
Diagnosis and characterization of pectoralis major lesions rely mainly on MRI, with a complete protocol for locating the zone of rupture, characterizing the lesion as complete or partial, and guiding therapeutic management.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Grand pectoral, Tendon distal, Jonction myotendineuse, Désinsertion, IRM
Keywords : Pectoralis major, Distal tendon, Myotendinous junction, Disinsertion, MRI
Plan
Vol 7 - N° 3
P. 116-121 - juin 2024 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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