Les inhibiteurs de CCR5 : une nouvelle classe d’antirétroviraux : CCR5 antagonists: a new class of antiretrovirals - 04/06/08
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Résumé |
L’inhibition du co-récepteur CCR5 du VIH, qui est également un récepteur de chimiokines, constitue une nouvelle approche thérapeutique antirétrovirale. De petites molécules antagonistes inhibent de façon non compétitive le co-récepteur CCR5 du VIH, qui est essentiel à l’entrée du virus dans la cellule. Trois antagonistes du CCR5 ont atteint les phases III de développement clinique : aplaviroc (GlaxoSmithKine), vicriviroc (Schering-Plough) et maraviroc (Pfizer). Le développement de l’aplaviroc a été interrompu pour hépatotoxicité. Dans les essais ACTG 5211 et MOTIVATE, l’addition respectivement de vicriviroc et de maraviroc à un traitement optimisé chez des patients en échec thérapeutique a été démontrée comme permettant d’améliorer la réponse antirétrovirale, le maraviroc ayant déjà obtenu une Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) européenne. L’intérêt de cette nouvelle classe dans les stratégies de traitement initial, de substitution ou de sauvetage reste à préciser. Les limites de l’usage de ces petites molécules tiennent au mécanisme même de leur action : obligation de déterminer le tropisme des souches présentes chez un individu donné et nécessité d’écarter de cette thérapeutique les patients ayant des souches à tropisme CXCR4 (X4), risque d’échec par émergence d’une sous-population de tropisme X4 pré-existante ou de souches résistantes de tropisme CCR5, risques potentiels du blocage des fonctions naturelles de ce récepteur de chimiokines.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Inhibition of CCR5 co-receptor which is also a chemokine receptor, is a new way for inhibition of HIV-1 replication. Small antagonist molecules exert non competitive inhibition of the HIV co-receptor CCR5, which is essential for HIV entry. The CCR5 antagonists aplaviroc (GlaxoSmithKine), vicriviroc (Schering-Plough), and maraviroc (Pfizer) have reached phases III of clinical development. The development of aplaviroc was stopped because of its hepatotoxicity in some of the HIV-infected patients. In ACTG 5211 and MOTIVATE trials, treatment-experienced subjects who added respectively vicriviroc and maraviroc demonstrated substantially greater reductions in plasma HIV-1 RNA levels than those who received the placebo ; maraviroc currently having obtained European authorization. The place of this new class in the strategies of initial, switch or rescue treatment remains to be clarified. The limitations of the use of these small molecules depend on their mechanism of action : obligation for monitoring the evolution of coreceptor usage, risk of failure by emergence of pre-existing strains with CXCR4 (X4) tropism or by resistant strains with CCR5 tropism, potential risks related to blocking of the physiological functions of this chemokine receptor.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Aplaviroc, CCR5, Maraviroc, Vicriviroc, Tropisme
Keywords : Aplaviroc, CCR5, Maraviroc, Vicriviroc, Viral tropism
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Vol 38 - N° S1
P. 1-6 - janvier 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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