Radiation exposure of the glandular mammary tissue in women patients with mediastinal Hodgkin lymphoma treated with protons - 30/08/24
Exposition du tissu glandulaire mammaire chez les patientes prises en charge pour un lymphome de Hodgkin médiastinal par protonthérapie
Abstract |
Purpose |
Secondary breast cancer is a frequent late adverse event of mediastinal Hodgkin lymphoma radiotherapy. Secondary breast cancers overwhelmingly correspond to ductal carcinoma and develop from the glandular mammary tissue. In addition, during childhood, radiation overexposure of the glandular tissue may lead to a late breast hypotrophy at adult age. The aim of this study was to evaluate the radiation exposure to the glandular tissue in patients treated for mediastinal Hodgkin lymphoma with intensity-modulated proton therapy, in order to evaluate the potential dosimetric usefulness of its delineation for breast sparing.
Materials and methods |
Sixteen consecutive intermediate-risk mediastinal female patients with Hodgkin lymphoma treated with consolidation radiation with deep inspiration breath hold intensity-modulated proton therapy to the total dose of 30Gy were included. Breasts were delineated according to the European Society for Radiotherapy and Oncology guidelines for treatment optimization (“clinical organ at risk”). The glandular tissue (“glandular organ at risk”) was retrospectively contoured on the initial simulation CT scans based on Hounsfield unit (HU) values, using a range between −80HU and 500HU.
Results |
The mean and maximum doses delivered to the glandular organ at risk were significantly lower than the mean and maximum doses delivered to the clinical organ at risk, but were statistically correlated. Glandular organ at risk volumes were significantly smaller.
Conclusion |
Optimizing the treatment plans on the clinical breast contours will systematically lead to overestimation of the dose received to the glandular tissue and, consequently, to an indistinct and involuntary improved glandular tissue sparing. As such, our findings do not support the consideration of the glandular tissue as an additional organ at risk when planning intensity-modulated proton therapy for mediastinal Hodgkin lymphoma in female patients.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectif de l’étude |
Les cancers du sein secondaires à une radiothérapie médiastinale pour un lymphome de Hodgkin correspondent en grande majorité à des carcinomes canalaires et se développent à partir du tissu mammaire glandulaire. D’autre part, pendant l’enfance, la surexposition du tissu glandulaire aux radiations peut entraîner une hypotrophie mammaire tardive à l’âge adulte. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’exposition aux rayonnements du tissu glandulaire chez des patients pris en charge par protonthérapie avec modulation d’intensité pour un cancer médiastinal, afin d’évaluer l’utilité dosimétrique potentielle de sa délinéation pour l’épargne mammaire.
Matériels et méthodes |
Seize patientes consécutives atteintes d’un lymphome médiastinal à risque intermédiaire et pris en charge par protonthérapie avec modulation d’intensité en inspiration profonde à la dose totale de 30Gy ont été incluses. Les seins ont été délinéés selon les recommandations de l’European Society for Radiotherapy and Oncology pour l’optimisation du traitement (« organe à risque clinique »). Le tissu glandulaire (« organe à risque glandulaire ») a été délinéé automatiquement rétrospectivement sur les scanographies de simulation initiales, sur la base des valeurs de l’unité Hounsfield (HU), en utilisant une plage comprise entre −80HU et 500HU.
Résultats |
Les doses moyennes et maximales délivrées à l’organe à risque glandulaire étaient significativement plus faibles que les doses moyennes et maximales délivrées à l’organe à risque clinique, tout en restant statistiquement corrélées. Les volumes de l’organe à risque glandulaire étaient significativement plus petits.
Conclusion |
L’optimisation des plans de traitement sur les contours cliniques du sein conduit systématiquement à une surestimation de la dose maximale et moyenne reçue par le tissu glandulaire. Optimiser sur les contours cliniques est donc suffisant pour épargner le tissu glandulaire. En tant que tels, nos résultats ne soutiennent pas la prise en compte du tissu glandulaire en tant qu’organe à risque supplémentaire lors de la planification de la protonthérapie avec modulation d’intensité pour les patientes atteintes d’un cancer du sein médiastinal.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Hodgkin lymphoma, Breast cancer, Proton therapy
Mots clés : Lymphome de Hodgkin, Cancer, Sein, Protonthérapie
Plan
Vol 28 - N° 4
P. 380-384 - août 2024 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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