Devant l’absurdité inévitable du néant proche, les sociétés humaines ont élaboré des protections métaphysiques, devenues « vraies » par un consensus traditionnel, assurant la solidarité des vivants. Ces explications sociales sont devenues la garantie, autant pour les règles de l’existence que pour celles de la mort : dès lors, elles sont intangibles. En termes archéologiques, nous observons à la fois les tendances évolutives universelles et les particularités traditionnelles. Structurellement, les rapports entre la vie et la mort possèdent des analogies constantes, propres à l’esprit humain et en toutes circonstances, comme s’il existait un seul regard sur la disparition de la vie. Les rituels expriment ces deux tendances : générales et particulières, axées sur l’axe continu du temps.

Faced with the inevitable absurdity of near nothingness, human societies have developed metaphysical protections, made “true” by a traditional consensus ensuring the solidarity of the living. These social explanations have become the guarantee, both for rules of existence as for those of death: therefore, they are intangible. In terms archaeological studies, we observe both universal evolutionary trends and traditional features. Structurally, the relationships between life and death have constant analogies, specific to the human mind and in all circumstances, as if it there was only one view of the disappearance of life. Rituals express these two tendencies: general and particular, focused on the continuous axis of time.