À l’aide de neuf exemples de films, nous essaierons d’analyser la manière dont les réalisateurs décrivent des états maniaques ou hypomaniaques. Nous verrons quelles peuvent en être les circonstances déclenchantes. Nous pointerons ensuite quelques invariants dans la représentation des états d’excitation maniaque tels que l’absence de vertige, le goût pour la danse (essentiellement pour le tourbillon) ou pour la musique (et son exécution la plus rapide possible), et nous rapporterons ces invariants aux écrits des grands phénoménologistes. Nous décrirons, enfin, quelques-unes des phrases les plus typiques ou les plus récurrentes prononcées par ces sujets.

The author analyses the way film-makers represent maniac or hypomaniac periods through nine examples of films. He examines which circumstances may be at the origin of these maniac episodes. He points out some invariant situations in the representation of maniac periods whether for music (played faster), or for dancing (whirling and spinning) and relates these episodes to the works of the great phenomenologists. Finally, he describes some typical or recurring sentences pronounced by the actors.