Traitement chirurgical du cholangiocarcinome distal - 18/11/24
Résumé |
Le cholangiocarcinome distal représente 20 à 30 % des cancers biliaires. Il regroupe toutes les tumeurs biliaires localisées au niveau du conduit cholédoque en aval de la convergence cystique. Le cholangiocarcinome distal se manifeste essentiellement par un ictère et le diagnostic est souvent posé avec le bilan d'imagerie qui doit précéder tout drainage biliaire. La confirmation histologique du cholangiocarcinome est indispensable en cas de tumeur non résécable ou métastatique. En revanche, si le diagnostic est fortement suspecté à l'imagerie et que la tumeur est résécable d'emblée, la confirmation histologique n'est pas indispensable avant la résection chirurgicale. La résécabilité du cholangiocarcinome distal est déterminée selon les mêmes principes que celle de l'adénocarcinome du pancréas céphalique. L'intervention le plus souvent réalisée est une duodénopancréatectomie céphalique car l'envahissement pancréatique et/ou duodénal est fréquent même dans les tumeurs les plus haut situées. Néanmoins, une résection isolée de la voie biliaire principale pédiculaire est possible en cas de tumeur localisée sans atteinte pancréaticoduodénale ou vasculaire. Dans tous les cas, un curage ganglionnaire s'impose. Après résection chirurgicale, la médiane de survie est de 33 mois avec un taux de survie globale à 5 ans entre 27 et 63 %. Le pronostic du cholangiocarcinome est étroitement corrélé au statut ganglionnaire et aux marges de résection.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Cholangiocarcinome distal, Résection chirurgicale, Duodénopancréatectomie céphalique, Résection de la voie biliaire principale
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