Longtemps sous-estimée, voire niée notamment chez le prématuré et le nourrisson, la douleur de l'enfant fait de plus en plus l'objet d'une prise en charge adaptée. Il est enfin reconnu que ce n'est plus une fatalité et il est heureux que la France soit en bonne voie de rattraper son retard par rapport à certains pays comme la Suisse qui prend en charge ce problème depuis longtemps.\n\nTraiter la douleur, c'est d'abord comprendre sa physiologie, savoir comment l'enfant traduit sa souffrance dans son comportement et ses expressions et enfin connaître les modalités thérapeutiques à la fois sur le plan somatique et psychologique en fonction des circonstances qui occasionnent la douleur chez l'enfant hospitalisé, et parmi celles-ci, la douleur provoquée par les soins.\n

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Vol 2003 - N° 0168

P. 11-24 - mai 2003 Retour au numéro

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