La pratique du conseil minimal pour l’aide au sevrage tabagique par les médecins de la région d’Agadir - 12/01/25
, H. Ikrou, O. Halloumi, S. Abdala, H. SerhaneRésumé |
Introduction |
Le tabagisme est un problème de santé publique. Il constitue une cause de mortalité évitable, chaque médecin peut contribuer à la lutte antitabac notamment par le conseil minimal qu’il peut donner. L’objectif de ce travail était d’étudier la prévalence de l’application du conseil minimal par les médecins de la région d’Agadir, et d’identifier les facteurs associés à la pratique de ce conseil minimal.
Méthodes |
Il s’agissait d’une étude descriptive et analytique de recueil prospectif incluant 175 médecins exerçant la région d’Agadir ayant accepté de répondre à un web questionnaire sur la plateforme Google Forms.
Résultats |
L’âge moyen des médecins était de 46 ans, 88 % exerçaient dans le secteur publique, 32,4 % étaient des médecins résidents, 22,2 % des médecins internes, 23,9 % des médecins spécialistes, des 21,6 % médecins généralistes, 59,1 % interrogeaient les patients sur leurs habitudes tabagiques, 56,3 % connaissaient la notion de conseil minimal, 42,3 % des pratiquent le conseil minimal pour l’aide au sevrage tabagique, 4 % étaient des tabagiques, les facteurs associés à la pratique du conseil minimal dans notre étude étaient : le passage au service de pneumologie (p=0,01) la connaissance du conseil minimal (p=0,0065) assistance à une consultation de sevrage tabagique (p=0,002) le fait de recevoir une formation en tabacologie (p=0,001).
Conclusion |
L’application du conseil minimal reste faible ce qui nécessite le développement de la formation initiale et continue des médecins en matière de moyen de sevrage tabagique.
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Vol 17 - N° 1
P. 190-191 - janvier 2025 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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