Rapport 24-13. La culture générale, pilier d’une médecine humaniste - 02/02/25
General knowledge as the mainstay of a humanist medicine
Résumé |
La déshumanisation de la médecine de soins, amplement démontrée, a partie liée avec le déclin de la culture générale et un enseignement trop centré sur les matières scientifiques à caractère universel. Les objectifs visant à développer le sentiment empathique, chez les médecins en formation, doivent être fondés sur la stimulation de l’intérêt pour la culture générale et, notamment, sur l’incitation à la lecture et l’interprétation d’œuvres d’art pictural. Dans cet esprit, il paraît nécessaire de mettre en place, dans chaque faculté de médecine, un « Département de Philosophie et Pédagogie de la Santé » dirigé par un philosophe de profession, afin de créer un véritable accompagnement culturel des étudiants, tout au long de leur cursus, dans le but ultime d’améliorer la relation médecin-patient et, partant, de restituer la dimension humaine du soin.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
The lack of empathy in the relationship between medical doctors and patients is partially due to the pre-eminence of the scientific formation in medicine and to the decline of general knowledge. In order to promote the general knowledge among the students, the creation, in each faculty of medicine, of a true “Department of Philosophy and Pedagogy of Health” is highly recommended.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Culture générale, Empathie, Relation médecin-malade, Intelligence émotionnelle, Formation médicale
Keywords : General knowledge, Empathy, Medical relationship, Emotional intelligence, Medical training
Plan
☆ | Un rapport exprime une prise de position officielle de l’Académie nationale de médecine. L'Académie dans sa séance du mardi 10 décembre 2024, a adopté le texte de ce rapport par 48 voix pour, 15 voix contre et 9 abstentions. |
Vol 209 - N° 2
P. 164-179 - février 2025 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?