La possibilité de guérir les patients souffrant de fibrillation paroxystique au moyen d'un traitement par radiofréquence est un bouleversement dans la prise en charge de cette arythmie. La déconnexion des veines pulmonaires est efficace et sûre, passé l'effet d'apprentissage de l'opérateur. Cette isolation des veines pulmonaires est l'étape initiale et indispensable permettant l'élimination des fibrillations auriculaires chez 70 % des patients. La modification du substrat fibrillatoire grâce aux lésions linéaires augmente le taux de succès à 75 % dans les fibrillations chroniques et 82 % dans les fibrillations paroxystiques. L'ablation de la fibrillation auriculaire doit être vue comme un acte chirurgical à coeur fermé isolant des structures et sectionnant des tissus que les progrès techniques (nouveaux cathéters de radiofréquence) à venir faciliteront probablement. Des études comparatives avec le traitement médical évaluent leur efficacité, sécurité et coûts respectifs et pourraient entraîner une augmentation considérable des patients pouvant bénéficier de ces gestes curatifs.

The possibility of curing patients suffering from paroxysmal atrial fibrillation using a radiofrequency ablation treatment is a major change in the management of this arrhythmia. Pulmonary vein disconnection is efficient and safe after a learning curve of the operator. This pulmonary vein isolation is the first and mandatory step allowing disappearance of atrial fibrillation in 70% of the patients. Modification in fibrillatory substrate using linear lesions increases the rate success to 75% in chronic atrial fibrillation and to 82% in paroxysmal atrial fibrillation. The radiofrequency ablation of atrial fibrillation should be considered as a surgical treatment without an open heart, isolating structures and cutting tissues are technical improvements (new radiofrequency catheters) will probably facilitate in the future. Some comparative studies with medical treatment are currently evaluating their efficacy, safety and respective cost and they may lead to a considerable increase in the number of patients who could benefit from these curative treatments.