Cinq à huit ans, période critique, période féconde : facteurs d’apprentissage de la lecture - 19/06/08
J.-M. Pedespan
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Apprendre à lire ne se réduit pas à reconnaître un ordonnancement de mots en respectant des règles rigides. Avant d’apprendre à parler et à lire, l’enfant exprime son envie de communiquer à travers les sourires, les vocalises, la reproduction d’intonations dans un jargon devenant de plus en plus mélodieux adressé à son entourage. L’écrit pénètre les familles de différentes façons et, très tôt, l’enfant s’imprégnera des comportements de lecteurs de son environnement. Plus tard, savoir lire s’accompagnera pour l’enfant d’un enjeu majeur : la sensation d’une appartenance au monde des adultes, en adoptant un code de communication commun. Lorsque l’accès à celui-ci se trouve perturbé pour des raisons sensorielles, psychiques ou inconnues, la perte de confiance et l’échec s’infiltrent très rapidement dans la vie de l’enfant, devenant source de multiples consultations : objets de conflits et d’opposition. L’accès à la lecture se trouve aujourd’hui modifié par l’évolution d’un monde où l’écran et l’image sont omniprésents, proposés à l’enfant dès son plus jeune âge ; il les utilise le plus souvent seul, sans l’accompagnement de l’adulte.
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Vol 2004 - N° 0005
P. 34-37 - avril 2004 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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