Barrière épidermique - 05/03/25
Résumé |
La peau joue le rôle d'interface entre l'organisme et son milieu environnant. L'épiderme, la couche la plus superficielle de la peau, assure essentiellement cette fonction de protection interactive. La barrière épidermique peut être sous-divisée essentiellement en trois systèmes de défense : la barrière physique et chimique de la couche cornée, la barrière photoprotectrice et la barrière immunitaire. Le produit de la différenciation terminale des kératinocytes épidermiques, le stratum corneum, assure la fonction essentielle de barrière physique et chimique de perméabilité. Cette couche cornée est constituée de cornéocytes, dotés d'enveloppes cornifiées et liés entre eux par des cornéodesmosomes. La matrice extracellulaire lipidique organisée en feuillets remplit les espaces intercornéocytaires et assure l'aspect hydrophobe de la barrière. Afin de se protéger des rayonnements ultraviolets nocifs, l'épiderme dispose de facteurs d'absorption tels que la mélanine, produite par les mélanocytes, et l'acide urocanique - un produit de dégradation de la filaggrine. Le système épidermique de défense immunitaire comprend un composant « inné », rapide, mais non spécifique, et la réponse « adaptative », systémique et spécifique d'antigène, initiée par les cellules de Langerhans. La présence et la composition de microbiote à la surface cutanée jouent aussi un rôle régulateur de la fonction barrière. La barrière épidermique, en constant renouvellement, se caractérise par une très grande capacité d'adaptation aux conditions changeantes de l'environnement. Elle contribue aussi de manière très importante à l'apparence physique du tégument.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Barrière, Épiderme, Protection, Stratum corneum
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