Physical exercise represents a common strategy for addressing deficits in endurance and muscle strength in patients with chronic obstructive pulmonary disease (COPD). However, during exercise, COPD patients often experience exacerbations of dyspnea and hypoxia, which hinder their tolerance to therapeutic exercise programs. To address this challenge, studies have been conducted employing eccentric cycling training as a therapeutic program for COPD patients.

To determine the effects of eccentric cycling training on the physical performance of COPD patients through a systematic review of randomized clinical trials.

A search for randomized clinical trials was conducted on PubMed, Bireme, Scopus, and Web of Science with a deadline of February 3, 2024, following PRISMA guidelines. The CONSORT checklist and the clinical trial checklist provided by SIGN were used to assess quality. Additionally, the ROB 2 tool was employed to determine the risk of bias in the included studies.

Initially, 758 articles were identified, of which, after a selection process carried out independently by two reviewers, 4 studies were selected, allowing for the analysis of 59 COPD patients, aged between 51 and 86 years. The quality of these studies was deemed acceptable, although two of them exhibited a high risk of bias, one showed a low risk of bias, and one raised some concerns. It was evidenced that eccentric cycling could improve performance in the 6-minute walk test (P<0.05), whereas concentric cycling did not show significant improvements (P≥0.05). Additionally, improvements in isometric and isokinetic strength of the quadriceps muscles were observed following participation in eccentric cycling training (P<0.05).

Eccentric cycling training has the potential to improve isometric and isokinetic quadriceps muscle strength, as well as functional performance measured by the 6-minute walk test in patients with COPD. However, it does not appear to significantly impact aerobic capacity. Further studies with comparable designs are needed to strengthen the evidence and confirm these findings.

L’exercice physique représente une stratégie courante pour traiter les déficits d’endurance et de force musculaire chez les patients atteints de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO). Cependant, pendant l’exercice, les patients atteints de BPCO éprouvent souvent des exacerbations de la dyspnée et de l’hypoxie, ce qui entrave leur tolérance aux programmes d’exercice thérapeutique. Pour relever ce défi, des études ont été menées en utilisant l’entraînement par cyclisme excentrique comme programme thérapeutique pour les patients atteints de BPCO.

Déterminer les effets de l’entraînement par cyclisme excentrique sur la performance physique des patients atteints de BPCO à travers une revue systématique des essais cliniques randomisés.

Une recherche d’essais cliniques randomisés a été effectuée sur PubMed, Bireme, Scopus et Web of Science jusqu’au 3 février 2024, conformément aux directives PRISMA. La checklist CONSORT et la checklist des essais cliniques fournie par SIGN ont été utilisées pour évaluer la qualité. De plus, l’outil ROB 2 a été employé pour déterminer le risque de biais dans les études incluses.

Initialement, 758 articles ont été identifiés, dont, après un processus de sélection effectué indépendamment par deux réviseurs, 4 études ont été sélectionnées, permettant l’analyse de 59 patients atteints de BPCO, âgés de 51 à 86 ans. La qualité de ces études a été jugée acceptable, bien que deux d’entre elles aient présenté un risque élevé de biais, une ait montré un faible risque de biais et une ait soulevé quelques préoccupations. Il a été démontré que le cyclisme excentrique pouvait améliorer la performance au test de marche de 6minutes (p<0,05), tandis que le cyclisme concentrique n’a pas montré d’améliorations significatives (p≥0,05). De plus, des améliorations de la force isométrique et isocinétique des muscles quadriceps ont été observées après la participation à un entraînement par cyclisme excentrique (p<0,05).

L’entraînement à vélo excentrique semble avoir le potentiel d’améliorer la force musculaire isométrique et isocinétique des quadriceps, ainsi que la performance fonctionnelle mesurée par le test de marche de 6minutes chez les patients atteints de BPCO. Cependant, il ne semble pas avoir d’impact significatif sur la capacité aérobie. Des études supplémentaires avec des conceptions comparables sont nécessaires pour renforcer les preuves et confirmer ces résultats.