L'examen cytologique a longtemps été délaissé en médecine vétérinaire. C'est aujourd'hui un examen complémentaire de plus en plus utilisé en pratique courante. Peu invasif, il permet d'établir rapidement le diagnostic ou, au moins, d'obtenir les informations préliminaires permettant d'orienter la démarche diagnostique, de préciser le pronostic, la conduite thérapeutique ou le recours à d'autres examens complémentaires. Son champ d'investigation est extrêmement vaste, permettant d'explorer directement ou indirectement la plupart des tissus et organes (moelle osseuse hématopoïétique, ganglions, rate, foie, poumons...), les néoformations superficielles (masses cutanées, sous-cutanées) ou profondes (masses abdominales, médiastinales, pulmonaires...). Avant tout, et pour que l'examen cytologique reste performant, il est important de connaître les indications précises pour chaque type de prélèvement. De plus, si la performance de cet examen dépend de la qualité de la lecture et de l'interprétation, et donc du biologiste qui les effectue, elle dépend aussi de la qualité du prélèvement. La réalisation du prélèvement représente donc une étape déterminante de l'examen cytologique. Elle implique une bonne maîtrise des différentes techniques de prélèvement et d'étalement, et des précautions d'envoi au laboratoire de cytologie.

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