Purpura fulminans - 01/01/98
Romain Mandel : Chef de clinique-assistant
Philippe Durand : Assistant
Denis Devictor : Professeur des Universités, praticien hospitalier, chef de service
réanimation pédiatriqueHôpital de Bicêtre, 78, rue du Général-Leclerc, 94275 Le-Kremlin-Bicêtre France
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Résumé |
Le purpura fulminans (PF) demeure l'une des plus grandes urgences de la pédiatrie (fulgur : la foudre). Il s'agit d'un choc septique associé à un purpura extensif. Le taux de mortalité reste élevé, avoisinant 35 %, malgré les progrès de la réanimation [1 4] .
Il s'agit d'une pathologie rare. En effet, moins de 100 cas sont dénombrés chaque année en France. Bien qu'aucune tranche d'âge ne soit épargnée, cette infection touche préférentiellement l'enfant et le nourrisson. Elle survient principalement en hiver ou au printemps. Le germe le plus souvent en cause est le méningocoque, essentiellement des groupes B et C [1] . D'autres germes peuvent être incriminés comme les Haemophilus (H) influenzae ou les pneumocoques. Toutefois, les PF à H influenzae ne se voient pratiquement plus en France depuis la vaccination et les PF à pneumocoques ne se rencontrent que sur des terrains très particuliers (splénectomisés, drépanocytaires).
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