L'insémination artificielle répond dans l'espèce canine à des indications précises, thérapeutiques ou zootechniques. Pour diverses raisons, au premier rang desquelles le moindre nombre de spermatozoïdes par éjaculat et le grand nombre de spermatozoïdes nécessaire pour optimiser la réussite d'une fécondation, les tenants et les aboutissants de l'insémination artificielle dans cette espèce ne sont pas les mêmes que dans les espèces de rente.

Trois types principaux d'insémination artificielle, qui répondent chacun à des indications différentes, sont utilisables : en semence « fraîche », réfrigérée ou congelée.

L'insémination se réalise la plupart du temps grâce à une technique de dépôt intravaginal de la semence, le cathétérisme du col n'étant pas aisé chez la chienne. Cependant, l'optimisation des résultats lors d'utilisation de semence congelée nécessite l'emploi de techniques d'insémination intra-utérine, le plus souvent transcervicale, par la voie endoscopique ou grâce à une sonde scandinave appropriée.