Arthroplasties prothétiques du poignet - 22/05/25
Résumé |
Le développement des arthroplasties prothétiques du poignet est relativement récent. La complexité anatomique et biomécanique de cette articulation, difficile à reproduire par les prothèses, explique les résultats cliniques souvent insatisfaisants à moyen et long terme. Les indications pour les arthroplasties prothétiques de l'articulation radio-ulnaire distale demeurent limitées, principalement réservées aux échecs de traitements antérieurs dans un objectif de sauvetage. Les arthroplasties du complexe radio-ulno-carpien se divisent en trois catégories : unicompartimentales, bicompartimentales ostéo-intégrées, et interposées. Les prothèses unicompartimentales, apparues récemment, sont principalement destinées aux fractures comminutives articulaires chez des patients âgés et ostéoporotiques, bien qu'un recul insuffisant empêche de conclure sur leur efficacité. Les prothèses bicompartimentales, plus anciennes, sont souvent utilisées dans les arthropathies rhumatismales et dégénératives, mais les résultats varient selon les séries. Enfin, les prothèses interposées, véritables spacers, sont indiquées chez des patients plus jeunes, pour des lésions touchant une partie ou l'ensemble du carpe, nécessitant une réparation méticuleuse des éléments capsuloligamentaires afin d'éviter les risques de migration. En résumé, bien que les arthroplasties prothétiques du poignet conservent une mobilité utile, leur taux de survie à 5 et 10 ans reste limité. Elles constituent donc une alternative qui doit être soigneusement comparée aux résultats stables mais rigides des arthrodèses du poignet.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Implant, Prothèse, Poignet, Carpe, Arthroplastie, Hémiarthroplastie
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