Mycobactérioses cutanées environnementales dont l'infection à Mycobacterium ulcerans (« ulcère de Buruli ») - 01/01/03
Pierre Couppié : Ancien assistant, chef de clinique, médecin-chef de l'hôpital de jour
Julie Versapuech : Assistante-chef de clinique du service de dermatologie
Centre hospitalier de Cayenne Andrée Rosemon, rue des Flamboyants, BP 6006, 97306 Cayenne Guyane française
pages | 10 |
Iconographies | 8 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Les mycobactéries environnementales (ME) (ex-atypiques) s'opposent aux mycobactéries à transmission interhumaine (tuberculose, lèpre). Elles se développent le plus souvent dans le milieu extérieur. L'infection humaine est accidentelle et ne concerne qu'une quinzaine d'espèces. Les localisations cutanées sont décrites pour la majorité des ME : exclusives pour certaines espèces (Mycobacterium ulcerans), rares pour d'autres (Mycobacterium avium-intracellulare). Les états d'immunodépression favorisent l'infection par certaines espèces (M. avium-intracellulare notamment). En zone tropicale, l'infection à Mycobacterium ulcerans est celle qui pose le plus de problèmes en termes de santé publique du fait de l'extension des foyers géographiques et des délabrements cutanés qu'elle provoque. En France, les infections à M. marinum sont majoritaires. Le traitement dépend de l'espèce à l'origine de l'infection : chirurgie avec exérèse des lésions infectées si M. ulcerans, antibiothérapie adaptée en fonction de la sensibilité des différentes espèces dans les autres cas.
Mots-clés : mycobactéries, ulcère de Buruli, Mycobacterium ulcerans, Mycobacterium sp.
Plan
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à ce traité ?