SFCP-021 – Urologie – Evaluation pronostique du caractère intra-rénal du reflux chez l’enfant - 26/06/08
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Résumé |
Objectifs |
Le but de cette étude multicentrique, prospective observationnelle, de type cas-témoin était d’étudier les caractéristiques et d’évaluer la valeur pronostique du reflux intra-rénal (RIR) chez l’enfant.
Matériel et méthode |
14 centres ont participé à cette étude organisée au sein de la SFUP. 33 patients avec 55 unités rénales refluantes (URR) de haut grade (3-4-5) dont 42 avec présence d’un RIR, étaient comparés aux 27 patients avec 44 URR de haut grade sans RIR (témoins). Les deux groupes étaient comparables en âge, sex ratio et répartition des grades de reflux. Les patients étaient âgés de o à 2 ans au moment de l’inclusion (01.2000 – 12.2005) et suivis pendant 3 ans avec 3 bilans espacés de 18 mois, comportant chacun une cystographie rétrograde, une scintigraphie rénale au DMSA et les données cliniques dont la survenue d’une pyélonéphrite. L’indication chirurgicale au cours de suivi était portée en présence de récidive de PNA sous traitement médical. Les données morphologiques et fonctionnelles des scintigraphies rénales ont été regroupées en score de 0 à 3. Le niveau de significativité pour les calculs statistiques était fixé a < 0.05.
Résultats |
Une PNA était le mode de révélation du reflux chez 21/33 patients RIR et 10/27 patients témoins (chi2, p < 0.05). A l’inclusion, dans le groupe RIR, sur 42 URR avec RIR, 17 URR avaient un score scintigraphique de 0 ou 1, alors que dans 25 URR il était de 2 ou 3. Dans le groupe témoin, sur 44 URR de haut grade 28 avaient un score scintigraphique de 0 à 1, et 16 avaient un score scintigraphique de 2 à 3 (chi2, p < 0.05). Au cours de suivi, dans le groupe RIR, 18/33 patients ont présenté des récidives infectieuses et ont donc subi une intervention chirurgicale, et dans le groupe témoin 13/27 patients (chi2, non significatif).
Conclusion |
L’évolution spontanée du RIR a tendance à provoquer plus de PNA et de cicatrices rénales. Sous traitement médical, l’évolution du RIR est comparable au RVU de haut grade non intrarénal en termes de fréquence, de récidive infectieuse et d’intervention chirurgicale. La présence d’un reflux intra-rénal ne remet pas en question l’attitude initialement conservatrice du traitement du reflux.
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Vol 15 - N° 5
P. 893-894 - juin 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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