SFCP-P27 – Urologie – Peut on réduire les examens complémentaires avant traitement endoscopique des urétérocèles ? - 26/06/08
Résumé |
Objectifs |
Le but du traitement de l’urétérocèle sur duplication est plutôt de réduire le risque de complications infectieuses sur système dilaté que de conserver une fonction rénale du pôle supérieur difficile à évaluer. Une nouvelle méthode de prise en charge en ponctionnant de principe l’urétérocèle confirmée à l’échographie a été faite.
Matériels et méthodes |
41 nouveaux-nés avec diagnostic prénatal d’uré-térocèle ont eu une incision endoscopique entre 1997 et 2007 pour dilatation urétéro-pyélocalicielle significative. Ont été colligés les examens radiologiques préopératoires, le type d’urétérocèle, la survenue d’infection pré et postopératoires, et la nécessité d’une seconde intervention. Deux groupes ont été constitués, groupe 1 : enfants opérés après cystographie rétrograde (CGR) associée ou non à une scintigraphie rénale, groupe 2 : enfants opérés après juste une échographie post natale. Tous étaient sous antibioprophylaxie.
Résultats |
L’âge médian à l’intervention était de 1 mois (2 jours-6 mois) avec 25 urétérocèles intra vésicales et 16 urétérocèles ectopiques. Le suivi médian était de 42 mois.
Groupe 1 : 22 enfants (53,6 %) ont eu une CGR avec 10 reflux vésicourétéral dans le pôle inférieur ; 7 d’entre eux avaient eu une infection urinaire préopératoire (32 %) dont 3 intravésicales et 4 ectopiques. 6 ont eu une scintigraphie rénale montrant une absence de fonction polaire supérieure pour 2, une fonction à 10 % pour les autres. Six enfants (27,7 %) ont du être réopérés en raison d’infection et avoir une NPS par rétropéritonéoscopie (2 ectopiques, 4 intra) associé à une réimplantation pour 2 (ectopiques). Groupe 2, 19 enfants (46,3 %) ont eu une ponction endoscopique sans CGR ni scintigraphie. 3 d’entre eux ont fait une infection urinaire préopératoire (15,8 %) et avaient une urétérocèle ectopique. Deux patients (10,5 %) ont présenté des récidives d’infections urinaires posant l’indication d’une NPS par rétropéritonéoscopie.
Conclusion |
Si le diagnostic d’urétérocèle est confirmé à l’échographie post natale, la réalisation d’autres examens complémentaires ne changera pas la décision de faire une ponction endoscopique en première intention. Afin de diminuer le nombre d’examens invasifs, il nous paraît satisfaisant de procéder directement à la ponction endoscopique précoce.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 15 - N° 5
P. 911 - juin 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.