SFCP-P35 – Chirurgie viscérale – Prise en charge chirurgicale en un temps du syndrome d’Apple peel - 26/06/08
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Résumé |
Objectif |
Le syndrome d’Apple peel est une forme rare d’atrésie grêle liée à l’occlusion de l’artère mésentérique supérieure et se présentant sous la forme d’une atrésie proximale avec le segment distal enroulé en queue de cochon autour d’un vaisseau unique. Le traitement chirurgical « classique » de ce type d’atrésie se fait en deux temps, comprenant la mise en double stomie, d’amont et d’aval, en raison de l’importante disparité de calibre entre les deux segments et de la vascularisation précaire du segment distal, suivie secondairement d’un rétablissement de la continuité. Nous rapportons notre expérience d’enfants traités en un temps par anastomose directe.
Matériel et méthode |
Entre 2000 et 2007, quatre patients ont été pris en charge au CHD Félix Guyon pour atrésie jéjunale de type Apple Peel. Trois patients (deux filles et un garçon) ont été traités en un temps par anastomose primaire, le quatrième patient a été mis en double stomie et rétabli secondairement.
Résultats |
Le poids moyen des enfants traités en un temps était de 1950 g, avec un terme moyen de 33 semaines. L’intervention a consisté en une anastomose termino-terminale avec modelage du segment proximal. La longueur totale d’intestin était estimée respectivement à 30, 60 et 120 cm. La durée totale de nutrition parentérale était respectivement de 8 mois, 66 jours et 32 jours. Un patient a présenté un pneumopéritoine postopératoire spontanément résolutif.
L’enfant traité en deux temps l’a été parce qu’il présentait une vascularisation précaire du segment distal avec décoloration de l’anse lors des tentatives de mobilisation. Il a été rétabli à J60, la durée totale de nutrition parentérale a été de 127 jours.
Conclusion |
Dans certains cas, lorsque la situation vasculaire le permet, le traitement chirurgical du syndrome d’Apple Peel en un temps, avec anastomose directe, est possible, évitant ainsi une seconde intervention. Notre série ne permet pas d’affirmer un bénéfice en ce qui concerne la durée totale de nutrition parentérale.
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Vol 15 - N° 5
P. 913-914 - juin 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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