SFCP-P40 – Chirurgie viscérale – Evaluation de la dérivation salivaire pour bavage : alternatives thérapeutiques - 26/06/08
Résumé |
Objectif |
Evaluer la dérivation salivaire pour traitement du bavage et discuter des alternatives thérapeutiques à l’aide d’une enquête nationale.
Matériel et méthodes |
la chirurgie a consisté en des dérivations salivaires ou des gestes conduisant à l’atrophie d’une glande salivaire. Un questionnaire d’évaluation a été adressé à tous les patients. Un autre questionnaire, portant sur la nature de la prise en charge du bavage, a été adressé à tous les services de Chirurgie Pédiatrique et d’ORL en France.
Résultats |
Série personnelle : évaluation de la chirurgie du bavage.
Vingt et un patients ont été opérés entre 1993 et 2007. L’âge median lors de l’opération était 12,5 ans (entre 6 et 21 ans). Suivi moyen : 4,5 ans. Avant chirurgie, les patients changeaient de vêtements en moyenne 4 fois/j et de bavettes de protection 7 fois/j. Depuis l’opération, ils changent de vêtement 1fois/j (entre 0 et 4) et de bavettes entre 0 et 3 par jour. Tous les parents ont noté un résultat favorable après chirurgie : 1/4 immédiatement, 1/2 après 2 semaines et 1/4 après 3 mois. Aucune carie dentaire n’est apparue. Onze parents conseilleraient cette intervention à d’autres parents.
La prise en charge du bavage en Chirurgie Pédiatrique et en ORL.
Dix neuf services d’ORL et 22 services de Chirurgie Pédiatrique ont répondu au questionnaire. Six services de Chirurgie Pédiatrique prennent en charge le bavage de façon épisodique. Quatorze équipes d’ORL proposent en première intention des injections de Botox dans les glandes salivaires, ou des gouttes d’atropine ou encore les patchs de scopolamine. Treize équipes d’ORL proposent la chirurgie en seconde intention : exérèse des glandes sous mandibulaires (5) [en association avec ligature d’un ou deux canaux parotidiens (4), ou la section du nerf de Jacobson (1)], soit dérivation du flux sous mandibulaire (7), soit encore la ligature et section des canaux sous mandibulaires en association avec le même geste sur les canaux parotidiens (1).
Conclusion |
Le bavage est insupportable mais les parents redoutent la chirurgie. En ce cas, les injections de Botox sont pertinentes. Cependant, tous les parents constatent une amélioration spectaculaire et durable après chirurgie, et 92 % la recommanderaient.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 15 - N° 5
P. 915 - juin 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.