SFP-25 – Diabétologie, endocrinologie – Nodules thyroïdiens après un premier cancer dans l’enfance - 26/06/08
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Résumé |
Le pronostic vital des enfants traités pour un premier cancer dans l’enfance s’est fortement amélioré en 30 ans cependant les conséquences à moyen et long terme des traitements anticancéreux augmentent.
L’incidence des tumeurs thyroïdiennes, rares chez l’enfant, augmente après une irradiation, avec un temps de latence pouvant être très long. Les formes étendues sont plus fréquentes au moment du diagnostic mais le pronostic reste bon.
Contrairement à l’adulte, la palpation d’un nodule thyroïdien est fortement suspect de malignité.
Le dépistage de ce type de complications est mal codifié chez l’enfant.
Afin de déterminer l’incidence de ces tumeurs, les facteurs de risque, le dépistage et le traitement, nous avons repris, sur les 20 dernières années, les patients porteurs de nodules thyroïdiens traités pour un premier cancer dans l’enfance, au CHU de Nantes, et nous avons comparé nos données à la littérature afin de proposer une prise en charge plus homogène pour un dépistage plus précoce.
Nous avons retrouvé 8 tumeurs thyroïdiennes dont 2 cancers initiaux, chez des patients, asymptomatiques, en euthyroïdie, 10 à 17 ans après la radiothérapie. Le traitement anticancéreux a comporté une chimiothérapie et une radiothérapie adaptées à la pathologie initiale dans la petite enfance. La surveillance a été principalement clinique. Une échographie parfois associée à une cytoponction a été réalisée devant le moindre doute clinique. Pour 4 patients, une hypothyroïdie compensée avec augmentation de la TSH a été, diagnostiquée et traitée, dans un délai de 5 et 9 ans après la radiothérapie.
Sur les 6 formes bénignes ayant eu une thyroïdectomie partielle, 4 rechutes sont apparues, dont 1 cas de transformation maligne, dans un délai de quelques mois à 5 ans.
Les facteurs de risque de développement de nodules thyroïdiens sont : le jeune âge lors de l’irradiation (< 5 ans), le sexe féminin, la dose de radiation reçue par la thyroïde.
Ce travail confirme l’importance du dépistage et de la prise en charge de cette pathologie, par les pédiatres mais aussi par les médecins d’adulte qui assurent le suivi ultérieur, vu le délai de latence dans l’apparition de ces complications.
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Vol 15 - N° 5
P. 930-931 - juin 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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