SFP-47 – Diabétologie, endocrinologie – Fonction hypophysaire à la phase aiguë d’un traumatisme crânien chez l’enfant - 26/06/08
pages | 2 |
Iconographies | 0 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Introduction |
L’incidence de l’insuffisance hypophysaire (IH) est élevée après un traumatisme crânien (TC) chez l’adulte, tant en période aigue qu’en phase chronique. Chez l’enfant, il n’y a aucune donnée concernant la phase aiguë. Devant la gravité potentielle de l’IH, nous avons étudié la fonction hypophysaire des enfants hospitalisés en réanimation pédiatrique après TC depuis avril 2006.
Matériel et Méthodes |
Après information des parents, la fonction hypophysaire des enfants admis en réanimation pédiatrique au décours d’un TC était étudiée le second matin de leur admission : cycle du cortisol (toutes les 3 h pendant 24 h) et de l’ACTH (toutes les 6 h pendant 24 h), cortisol libre urinaire sur 24 h (CLU), dosages à 8 h de TSH, T3L, T4L, LH, FSH, testostérone (garçons), œstradiol (filles), composé S et prolactine. Diabète insipide et SIADH étaient également recherchés. Un déficit sévère de l’axe corticotrope était retenu si les 9 cortisolémies du cycle étaient < 171 nmol/l (norme inférieure du laboratoire pour sujets sains non stressés) avec ACTH < 12 pmol/l. Un déficit relatif était retenu si les 9 cortisolémies étaient < 536 nmol/l (norme supérieure du laboratoire). Les autres résultats ont été comparés avec les normes du laboratoire tenant compte de l’âge, du sexe et du stade pubertaire.
Résultats |
19 enfants ont été admis pour TC avec un âge de 10 ans [2-15] (médiane [minimum-maximal]), un Glasgow initial de 9 [4-15]. Le cycle circadien du cortisol était aboli chez 18/19 patients. 9 déficits corticotropes ont été retrouvés (4 sévères et 5 relatifs). Les CLU semblent corrélés à ces données. Ont également été mis en évidence : 2 déficits thyréotropes, 3 syndromes de T3 basse, 2 déficits gonadotropes et 2 diabètes insipides.
Conclusion |
La fréquence d’IH paraît élevée dans cette série de 19 enfants admis en réanimation au décours d’un TC, avec notamment 9/19 présentant un déficit corticotrope. L’étude des précurseurs du cortisol n’est pas en faveur d’une complication de l’etomidate. L’association entre IH et un pronostic plus sévère devra être étudiée dans une étude plus large permettant de contrôler l’effet lié à la sévérité initiale du TC. La nécessité de substituer les patients présentant un déficit corticotrope reste débattue.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 15 - N° 5
P. 937-938 - juin 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?