Phylogenetic relationships within the fern genus Hymenophyllum s.l. (Hymenophyllaceae, Filicopsida): contribution of morphology and cytology - 01/01/03
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The phylogenetic relationships of Hymenophyllum and its segregate genera Cardiomanes, Hymenoglossum, Rosenstockia, Serpyllopsis and Microtrichomanes are addressed, using 31 morphological characters of the sporophyte and one cytological character. As expected, this study reveals considerable morphological heterogeneity within the genus sensu lato, but several apomorphic changes allow support for some clades. Four unresolved taxa, Cardiomanes, Hymenoglossum, Diplophyllum and Mecodium pro parte are probably the most basal elements in Hymenophyllum. The analysis also suggests the polyphyly of Mecodium, and two unexpected associations: Sphaerocionium together with Microtrichomanes; and a broad clade composed of subg. Hymenophyllum, Hemicyatheon and Craspedophyllum, genera Rosenstockia and Serpyllopsis, and subsect. Leptocionium and Amphipterum. These associations appear justified by morphological, cytological or geographical data, and most of them are in agreement with preliminary molecular results. To cite this article: S. Hennequin, C. R. Biologies 326 (2003).
Résumé |
Afin d'étudier les relations phylogénétiques au sein du genre Hymenophyllum s.l., trente et un caractères anatomiques et morphologiques du sporophyte ainsi que des données cytologiques ont été utilisés. Cette étude prend en compte les genres traditionnellement séparés d'Hymenophyllum : Cardiomanes, Hymenoglossum, Rosenstockia, Serpyllopsis et Microtrichomanes. Le genre ainsi pris au sens large révèle une hétérogénéité morphologique considérable, déjà démontrée par certains ptéridologistes. Plusieurs changements apomorphiques permettent toutefois de soutenir des clades. Quatre taxa, Cardiomanes, Hymenoglossum, Diplophyllum et Mecodium pro parte, apparaissent comme les plus basaux au sein du genre. L'analyse suggère aussi la polyphylie de Mecodium, ainsi que plusieurs associations inattendues : Sphaerocionium et Microtrichomanes ; et un vaste clade, composé des sous-genres Hymenophyllum, Hemicyatheon et Craspedophyllum, des genres Rosenstockia et Serpyllopsis, et des sous-sections Leptocionium et Amphipterum. Ces résultats apparaissent justifiés au vu des données morphologiques, anatomiques, cytologiques ou géographiques, et la plupart sont en accord avec les résultats moléculaires préliminaires. Pour citer cet article : S. Hennequin, C. R. Biologies 326 (2003).
Mots clés : Hymenophyllum ; systematics ; morphology ; cytology.
Mots clés : Hymenophyllum ; systématique ; morphologie ; cytologie.
Plan
Vol 326 - N° 6
P. 599-611 - juin 2003 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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