SFP-P054 – Pédiatrie générale et sociale – La maladie de Kawasaki expérience d’un service de pédiatrie générale au sud tunisien - 26/06/08
Résumé |
Introduction |
Le syndrome de Kawasaki ou syndrome adéno-cutanéomuqueux réalise une panvascularite aigue systémique fébrile qui touché surtout l’enfant en bas âge. Les signes cutanéo-muqueux représentent 4 des 6 critères proposés par le comité japonais de recherche.
Objectifs |
Etudier les aspects cliniques et évolutifs de la maladie de Kawasaki
Matériels et Méthodes |
Nous avons colligé 19 observations d’enfants atteints de la maladie de kawasaki sur une période de 24 ans allant de janvier 1983 à décembre 2007.
Il s’agit de 14 garçons et de 5 filles (sex. ratio = 2.8) d’âge moyen de 2,8 ans avec des extrêmes allant de 6 mois à 7 ans 8 mois.
Tous les patients répondaient aux critères diagnostiques définis par le comité japonais de recherche avec présence d’au moins 5 des 6 critères suivants : fièvre prolongée durant au moins 5 jours (19 cas), conjonctivite bilatérale (14 cas), modifications bucco-pharyngées à type de chéilite (14 cas), rougeur diffuse de la muqueuse bucco-pharyngée avec une langue framboisée (15 cas), modifi cations des extrémités : œdème induré des extrémités (16 cas), desquamation (18 cas), exanthème (18 cas), adénopathies cervicales aigues non suppuratives 16 cas.
D’autres critères mineurs ont été retrouvés chez certains patients : signes digestifs (2 cas), signes articulaires (5 cas), ictère (4 cas), et atteinte rénale (3 cas).
L’échographie doppler cardiaque était normale dans tous les cas. L’échographie abdominale a montré un hydrocholécyste dans 3 cas.
Tous les patients ont reçu de l’acide acétylsalicylique, associé chez 11 d’entre eux aux immunoglobulines intraveineuses. L’evolution était favorable dans tous les cas après moyen de 5 ans.
Conclusion |
Notre série est particulière par l’absence d’atteinte coronarienne contrairement aux données de la littérature.
La maladie de Kawasaki ne semble pas être rare en Tunisie. Il faut y penser devant toute fièvre persistante chez l’enfant d’autant plus quelle s’accompagne d’un ou de plusieurs critères majeurs et ce, afin d’instaurer un traitement précoce permettant de prévenir l’atteinte coronarienne.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 15 - N° 5
P. 960 - juin 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.