SFP-P055 – Pédiatrie générale et sociale – Les méningites à pneumocoque expérience du service de pédiatrie de sfax - 26/06/08
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Résumé |
Introduction |
Les méningites à pneumocoque représentent une cause majeure de morbidité et de mortalité. Il s’agit d’une pathologie infectieuse redoutable par sa mortalité, ses complications et ses séquelles neurosensorielles.
Patients et Méthodes |
Il s’agit d’une étude rétrospective de 18 cas de méningite à pneumocoque colligée sur une période de 13 ans (1995–2007).
L’objectif de ce travail est d’étudier le profil épidémiologique, clinique, thérapeutique et évolutif des méningites à pneumocoque.
Résultats |
Nous avons recensé 18 cas de méningite à pneumocoque chez des enfants d’âge moyen de 35,2 mois (extrêmes 3 mois et 14 ans). Il s’agit de 10 garçons et de 8 filles avec un sex-ratio de 1,25.
Le motif d’hospitalisation était représenté par : crise convulsive avec fièvre (6 cas), somnolence (8 cas), refus de téter (3 cas) et fièvre prolongée inexpliquée (1 cas).
La triade fièvre, céphalée, vomissements était présente chez 6 enfants âgés de plus de 2 ans. L’examen clinique a révélé une fièvre (17 cas), syndrome méningé (9 cas), hypotonie (3 cas), strabisme (2 cas), hémiplégie gauche (1 cas).
La ponction lombaire a retiré un liquide louche ou trouble. L’examen direct a montré des diplocoques gram (+) en chaînette dans 10 cas. La culture a isolé un pneumocoque chez tous les enfants qui était sensible au C3G dans tous les cas et à la pénicilline dans 13 cas. Les 5 cas restants étaient de sensibilité diminuée à la pénicilline. L’antibiothérapie de première intention était à base de céfotaxime associée à la vancomycine. La durée moyenne de l’antibiothérapie était de 15 jours.
L’évolution était favorable dans 11 cas. Six enfants ont présenté des complications neurologiques (collection cérébrale, hydrocéphalie, œdème, épilepsie et déficit moteur). L’autre enfant est décédé par détresse respiratoire et neurologique.
Conclusion |
Les méningites à pneumocoque restent encore fréquentes et graves chez l’enfant, l’émergence actuelle de souches à sensibilité diminuée ou résistantes à la pénicilline doit modifier l’antibiothérapie probabiliste de première intention.
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Vol 15 - N° 5
P. 960-961 - juin 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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