SFP-P075 – Neurologie – Un mode original de révélation de la sclérose en plaques - 26/06/08
pages | 2 |
Iconographies | 0 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Resume |
Observation |
Nous rapportons le cas de F. âgé de 7ans hospitalisé en réanimation pour une HTIC se manifestant par une hypertonie axiale avec membres supérieurs en flexion, hyperextension du rachis et troubles neurovégétatifs. F présentait depuis plusieurs jours des céphalées avec raideur rachidienne, vomissements initialement matinaux,et troubles de la vision des couleurs. Le diagnostic d’encéphalite est suspecté et traité initialement empiriquement par Aciclovir puis Ceftriaxone devant la notion d’une morsure de tique antérieure. F. est intubé pendant 72 h et l’HTIC est traitée par Mannitol et Solumédrol.
Sur le plan biologique, le bilan infectieux est négatif (sérologie de Lyme, PCR herpes simplex, H HV1 HHV2, entérovirus, sérologies virales), ainsi que les marqueurs tumoraux et Ac anti NMO. L’électrophorèse des protides du LCR retrouve un quotient albumine augmenté à 1,02% avec une bande surnuméraire d’immunoglobulines G.
Sur le plan radiologique, l’IRM cérébrale et médullaire mettaient en évidence 2 anomalies de signal intramédullaire en regard de T1 et T9 compatibles avec une myélite. Devant le tableau clinique, la première hypothèse initialement retenue a été une leucoencéphalomyélite aigue disséminée. L’évolution a été favorable sous corticothérapie décroissante. L’évolution a été marquée par une NORB gauche lors du même mois. Des troubles de l’équilibre et des difficultés de la marche, puis 4 mois après d’une NORB droite ont fait évoquer le diagnostic de SEP malgré des critères de Mc Donald incomplets. La nouvelle IRM a mis en évidence plus de 9 lésions de la SB cérébrale et médullaire disséminées dans le temps et l’espace. Le traitement a consisté en des bolus de corticoïdes.
L’enfant garde des séquelles à type de cécité gauche et de parésie du membre inférieur gauche. Devant cette forme rémittente de SEP, il a été débuté un traitement par interféron.
Discussion |
cette observation souligne l’importance d’évoquer devant une HTIC une pathologie inflammatoire comme une neuromyélite aigue de Devic ou une SEP comme diagnostic différentiel d’une encéphalomyélite aiguë disséminée en raison d’un traitement spécifique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 15 - N° 5
P. 966-967 - juin 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?