SFP-P097 – Néonatalogie – Devenir des prematurés de 1500 grs et moins dans la maternité de Kouba 2005-2007 - 26/06/08
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Résumé |
Introduction |
la prématurité est un problème de santé publique par grande fréquence, nombreuses complications, sa lourde prise en charge, principale ourvoyeuse de handicap neurosensoriel (vision, audition). Possibilité de prévention.
Objectif du travail |
analyser la part des prématurés de 1500 grs et moins par rapport à la prématurité en générale et aux naissances vivantes.
– | Etudier les causes et les facteurs de risque. |
– | Etudier la morbidité et la mortalité de ces prématurés. |
Matériel et Méthodes |
étude rétrospective sur dossiers des prématurés de 1500 grd etl moins durant les années 2005-2007.
Résultats |
durant 3 ans (2005-2007) on a enregistré 20775 naissances vivantes dont 1129 Prématurés tout age gestationnel confondu soit 5.4 % et 245 prématurés de 1500 grs et moins soit 1.2 % de naissances vivantes. et 22 % des prématurés.
Facteurs de risque et étiologies la primiparité et la pauciparité représentent 63 % des cas. Le sexe masculin est retrouvé dans 59 % des cas, le syndrome vasculo-renal et la rupture prématurée des membranes constituent 45 % des cas. Mais dans 30 % des cas aucun facteur n’est identifié. Les complications : la détresse respiratoire et l’ictère lié à l’immaturité hépatique 28 % et 23 % respectivement. L’hypothermie et l’hypoglycémie en troisième et en quatrième place mais toujours dépistées et traitées à temps. La mortalité par prématurité représente 38.7 % de mortalité néonatale précoce. 45 % des prématurés de 1500 et moins sont décédés avant la première semaines de vie.
L’analyse des décès trouve une corrélation avec l’âge gestationnel plus qu’avec le poids de naissance. La survie dépasse 60 % et s’améliore d’année en année.
En Conclusion |
l’amélioration des infrastructures, d’équipement et des conditions d’accueil des prématurés par les pouvoirs publiques ont permis de diminuer la mortalité même chez les très grands prématurés. Mais le traitement le plus efficace reste le dépistage et le suivi des grossesses à haut risque pour l’extraction à temps d’un fœtus de bonne qualité.
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Vol 15 - N° 5
P. 972-973 - juin 2008 Retour au numéro
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