SFP-P142 – Hépatologie, gastro-entérologie et nutrition – La dilatation endoscopique œsophagienne (à propos de 18 cas) - 26/06/08
Résumé |
Introduction |
La sténose de l’œsophage est une pathologie rare mais grave chez l’enfant. Dans notre contexte étant donné la fréquence des sténoses peptiques, elle reste indiquée en pré-opératoire à visée essentiellement nutritionnelle.
Matériel et Méthodes |
De janvier 2003 à décembre 2007, dix-huit cas de sténose œsophagienne ont été traités par dilatation mécanique après introduction du fil guide et sous contrôle endoscopique. Il s’agit de 17 cas de sténose peptique compliquant un RGO mal traité ou rebelle au traitement usuel et un cas de sténose caustique. Une anesthésie générale à base de Propofol a été réalisée chez 13 malades et 5 patients ont été sédatés par le Midazolam.
Résultats |
L’âge de nos malades varis entre 11 mois et 15 ans. Soixante quatre séances de dilatation ont été effectuées avec une moyenne de 3,5 dilatations par malade. Nous avons utilisé des bougies de Savary de calibre croissant allant du calibre 5 au 13 avec un maximum de 3 par séance. Le contrôle endoscopique post dilatation a permis un passage à travers la zone de la sténose dans la quasi-totalité des cas. Une réévaluation clinique et para-clinique basée sur la radiographie du thorax était systématique pour tous les malades. On a noté un cas de perforation œsophagienne ayant bien évolué par la suite. L’intervention chirurgicale pour mise en place d’un Nissen était pratiquée dans 8 cas (soit 44,5 %). Ces cas opérés ont bénéficié encore de 1 à 6 séances de dilatation post-opératoire. L’évolution a été marquée chez les enfants opérés par la guérison de 7 enfants et un enfant nécessite toujours des séances de dilatation itérative. Trois patients non opérés sont considérés comme guéris dont le cas de sténose caustiques qui a nécessité 12 séances de dilatation et six autres sont programmés pour l’intervention chirurgicale. Un cas a été perdu de vu.
Conclusion |
La dilatation est une technique efficace dans les sténoses peptiques de l’enfant permettant la renutrition et la préparation de ces patients souffrant de la dysphagie pour la cure chirurgicale dans de bonnes conditions. Ses complications sont exceptionnelles quand les règles du geste sont respectées.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 15 - N° 5
P. 985 - juin 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.