SFP-P154 – Néonatalogie – Infection et prématurité dans un service de réanimation néonatale niveau III en Roumanie - 26/06/08
Résumé |
La prématurité représente une catégorie à haut niveau de risque pour les infections souvent sévères, le sépsis néonatal mis en évidence chez 4 % des prématurés étant associé avec le décès dans 12-15 % cas, le pourcentage pouvant augmenter jusqu’à 50 % si le traitement est tardé.
Objectif |
l’étude de la corrélation entre la prématurité et les infections néonatales.
Matériel et Méthode |
étude prospective des infections mis en évidence dans la période janvier 2004 – août 2007 sur un lot 134 prématurés hospitalisés dans le Service des Réanimation Néonatale de la Maternité Cuza Voda Iasi Roumanie et qui ont présenté des infections materno– fœtale, nosocomiales ou simple colonisation.
Résultats |
l’incidence de l’infection dans le service a été 4 % entre lesquelles : infections materno– fœtales 12,7 %, infections nosocomiales 32 % et 55,3 % colonisations asymptomatiques. Par rapport au poids de naissance l’incidence a été comparable 38 % pour une poids de 1000-1499 g et 37 % pour une poids de 1500-2499 g.68 % cas ont été associés à la rupture prématuré de membranes et 65 % cas ont été sans antécédents d’infection maternelle.
Bilan de laboratoire |
10,5 % hémocultures positives, CRP et fibrinogène sans forte corrélation avec le sepsis néonatal, 24 % cas avec thrombopénie et 17,2 % avec hyperglycémie. Au niveau de la peau on retrouve surtout des germes gramme positifs (17,1 %), par contre dans l’aspirât gastrique 56,7 % germes gramme négatifs. La plus part de cas ont bénéficiés d’antibiothérapie en double association, durée 7-14 jours.
Conclusions |
Dans notre service l’incidence de l’infection néonatale chez les prématurés a été 4 %, le plus part (55,3 %) avec simple colonisation asymptomatique. Les markers biologiques représentent un indicateur utile mais pas toujours fidèle et la colonisation a été prédominent grammes négatives. La mortalité a été 6,7 % dans notre étude, mais les prématurés ont développé également d’autre pathologie associé a l’infection.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 15 - N° 5
P. 989 - juin 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.