SFP-P196 – Pathologie infectieuse – L’infection urinaire du nourrisson : étude rétrospective à propos de 100 cas - 26/06/08
Résumé |
L’infection urinaire (IU) est une pathologie fréquente en pédiatrie et continue à poser des difficultés diagnostiques et de suivi surtout chez le nourrisson. L’objectif de ce travail est de tracer le profil épidemio-clinique et bactériologique des premiers épisodes d’IU et de déterminer la rentabilité des explorations radiologiques systématiques.
Nous rapportons une étude rétrospective de 100 cas ; menée sur une période d’une année du 1er janvier au 31 décembre 2006 ; Les dossiers retenus étaient ceux des nourrissons (30 j – 24 mois) hospitalisés pour un premier épisode d’infection urinaire ; confirmée par un examen cytobactériologique des urines (ECBU) comportant une leucocyturie significative (supérieure à 104 germes/ml) ± la présence d’un germe pathogène.
Notre série comporte 55 filles et 45 garçons. L’âge moyen est de 8 mois. Le motif d’hospitalisation était une fièvre aigue sans orientation clinique dans 43 cas (FASOC), une convulsion fébrile dans 14 cas et une fièvre prolongée dans 13 cas, 30 patients avaient présenté des signes digestifs à type de douleur abdominale, diarrhée et/ou vomissement alimentaires dont 7 étaient en état septique et 6 présentaient une déshydratation aigue tableau « C ». Sur le plan biologique tous les malades avaient une CRP positive (moyenne de 103,2 mg/l), et une hyperleucocytose moyenne 19743/mm3. Nous avons noté 27 % de leucocyturie sans germe. Les germes isolés étaient l’Escherichia coli dans 55 cas (75,34 %), le Klebsiella pneumoniae dans 10 cas (13,7 %) ; le Proteus mirabilis dans 6 cas (8,2 %) et le staphylocoque aureus dans 2,7 %. Tous les germes étaient sensibles aux céphalosporines de 3e génération (C3G) et aux aminosides, cependant 61,64 % étaient résistants à la pénicillineA ; 39,72 % l’étaient à l’association amoxicilline + acide clavulanique 35,61 % au cotrimoxazol. 58 % ont été traités par ceftriaxone-aminoside et (42 %) par la céftriaxone. Une échographie rénale systématique chez tous nos patients a montré une dilatation pyélocalicielle dans 18 %. La cystographie rétrograde a été réalisée chez 14 patients et a révélé un RVU grade 3-4 dans 2 cas.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 15 - N° 5
P. 1001 - juin 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.