SFP-P197 – Pathologie infectieuse – Infections à Campylobacter en pédiatrie - 26/06/08
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Résumé |
Objectifs |
Evaluation des modifications de prise en charge et des données clinico-épidémiologiques pour les infections à Campylobacter en 2007 après une étude préalable entre 2000 et 2006.
Méthode |
Etude rétrospective des infections à Campylobacter en 2007 au CHU de Montpellier. Comparaison de cette cohorte avec les données 2000-2006.
Résultats obtenus |
31 infections sont recensées en 2007 toutes à partir de coproculture. Le sex-ratio / est de 1,81. L’âge moyen des enfants est de 43 mois, 45 % ont moins de 2 ans. Les signes cliniques sont : diarrhée 90 %, rectorragies 48 %, douleurs abdominales 29 % et fièvre 74 %. 29 enfants sur 31 ont du être hospitalisés dont 28 avec un diagnostic de gastro-entérite aiguë. 2 enfants présentent une fièvre nue. Aucune forme grave et aucun porteur sain ne sont retrouvés. La répartition des germes retrouve : C. jejuni 80 %, C. coli 16 % et non typé 3 %. Une échographie a été réalisée dans 58 % des cas : pancolite 44 %, épaississement stratifié 22 % et normale 28 %. 7 enfants ont reçu une antibiothérapie par macrolides. Les résistances aux antibiotiques sont respectivement de 6 % pour érythromycine, 16 % pour amoxicilline (+ 13 % de sensibilité intermédiaire), 45 % pour les fluoroquinolones et 61 % pour tétracycline.
Conclusion |
Les résultats obtenus par l’étude menée entre 2000 et 2006 placent Campylobacter comme deuxième agent pathogène des diarrhées infectieuses bactériennes de l’enfant après les salmonelles, donnée méconnue des cliniciens probablement à cause de la lenteur de culture de Campylobacter. Sensibilisés à cette épidémiologie, nous avons recherché systématiquement Campylobacter dans les GEA même en période épidémique virale ce qui a permis d’améliorer nos diagnostics étiologiques en triplant la fréquence annuelle des Campylobacter. Les données cliniques sont identiques : diarrhées fébriles, sanglantes et peu douloureuses. L’échographie est souvent anormale avec des lésions de colite étendue. 22 % des enfants ont été traités par une antibiothérapie adaptée contrairement à la cohorte précédente ou seuls 2 enfants/71 avaient bénéficié du traitement par les macrolides.
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Vol 15 - N° 5
P. 1001-1002 - juin 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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