SFP-P200 – Pathologie infectieuse – Les méningites bactériennes chez l’enfant : étude prospective de 85 cas - 26/06/08
Résumé |
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La méningite bactérienne est une affection grave constituant une cause de mortalité et de morbidité importante. Le taux d’incidence est élevé, représentant un vrai problème de santé public au Maroc. Les auteurs se proposent de déterminer le profil épidémiologique, clinique, thérapeutique et évolutif des méningites purulentes des méningites purulentes hospitalisées au CHU de Casablanca au cours de l’année 2007.
Nous rapportons une étude prospective portant sur 85 cas de méningitis purulentes chez l’enfant enfants menée au service de pédiatrie infectieuse du CHU des enfants de Casablanca sur une période de 1 an (Janvier2007–Décembre 2007). L’age moyen était de 7,7 ans avec un sexe ratio de 1,5. L’affection sévit toute l’année avec une recrudescence les 4 premiers mois de l’année. Le délai de consultation était de 3,9 jours. Le vaccin anti-hémophilus a été administré chez 4 patients. Le tableau clinique était dominé par la fièvre et les signes neurologiques. La raideur de la nuque a été retrouvée dans 60 % des cas le purpura dans 25,8 % des cas. La ponction lombaire réalisée chez 97,6 % des cas (82 cas) a retiré un liquide louche ou trouble dans 80,3 % des cas ; clair dans 6,4 % des cas, hématique dans 6 %. La pleiocytose était dominée par les PNN dans 97,6 % des cas. Le germe responsable a été identifié dans 64,4 % des cas (51 cas). (Pneumocoque 13,25 % des cas, Hémophilus influenzae 14 % des cas, Méningocoque B 25,3 % des cas et méningocoque W135 dans un cas). L’antibiotique de première intention était essentiellement à base Ceftriaxone (91,7 % des cas) (77 cas), Pénicilline A dans 7 % des cas (5 cas), Ceftriaxone + Vancomycine dans 2 cas. L’évolution initiale était favorable dans 69,4 % des cas (58 cas). Les complications ont été notées dans 20 % des cas (17 cas) avec un taux de décès de 4,7 %.
Les auteurs discutent ces résultats en fonction des données de la littérature, et soulignent l’importance de ces résultats appelés a être profondément modifiés du fait de l’intégration du vaccin anti HIB au programme national d’immunisation en janvier 2007.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 15 - N° 5
P. 1002 - juin 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.