To permit swift care of psychiatric and suicidal crisis, a post-emergency department unit (named UPSAM) opened on 25th March 2024 at the Angers University hospital. This unit permits a brief stay in a secure environment during which psychiatric care allows a decrease in suicidal ideation and etiological diagnosis followed by a multimodal suicide prevention strategy and ambulatory care organization. For 6 months 348 patients were hospitalized from all 3 corresponding departments. The mean length of stay was 5.6 days resulting in mean bed occupancy of 87.4% discharge; only 37.9% of patients needed public psychiatric care. UPSAM permitted a decrease in waiting time before hospitalization, with a mean delay before hospitalization of 59.4hours in April and 27.4hours in September. Other models of short-stay unit have been tested and showed efficacy in decreasing emergency department waiting time. Further work is needed to better understand appropriate care regimens according to clinical and topographical situations.

Pour permettre une prise en charge rapide de la crise psychiatrique et suicidaire, une unité de post-urgence (UPSAM) a ouvert au CHU d’Angers le 25 mars 2024. Cette unité permet un court séjour dans un environnement sécurisé au cours duquel les soins psychiatriques permettent une diminution des idées suicidaires et un diagnostic étiologique suivi de la mise en place d’une stratégie multimodale de prévention du suicide et d’une organisation des soins ambulatoires. Depuis six mois, 348 patients provenant des trois départements de l’hémi-région ont été hospitalisés dans cette unité. La durée moyenne du séjour était de 5,6jours, soit une occupation moyenne des lits de 87,4 %. À la suite de la sortie, des soins psychiatriques publique n’ont été nécessaires que dans 37,9 % des cas. L’UPSAM a permis de réduire le temps d’attente au service d’accueil des urgences (SAU) avant hospitalisation, le délai moyen étant passé de 59,4 heures en avril à 27,4 heures en septembre. D’autres modèles d’unités de court séjour ont été testés et se sont révélés efficaces pour réduire le temps d’attente dans les services d’urgence. D’autres travaux sont nécessaires pour mieux comprendre les régimes de soins appropriés en fonction des situations cliniques et topographiques.