Traitement de la maladie greffe contre-hôte aiguë : quelle troisième ligne après stéroïdes et ruxolitinib ? (SFGM-TC) - 06/09/25
Acute graft-versus-host disease therapy: Which third line treatment after steroids and ruxolitinib? (SFGM-TC)
, Fabio Andreozzi 2, Jaques-Olivier Bay 3, Jérôme Cornillon 4, Thierry Guillaume 5, Fati Hamzy 6, Laetitia Souchet 7, Pascal Turlure 8, Ambroise Marçais 9, François Dachy 10, Yves Beguin 11, Claude Eric Bulabois 12, Sanae Daghri 13, Anne Huynh 14, Leonardo Magro 15, Yves Chalandon 16, ⁎ 
Résumé |
La réaction du greffon contre l’hôte aiguë (GVHDa) est une des causes principales de morbidité et de mortalité chez les patients allogreffés de cellules souches hématopoïétiques. Alors que le traitement consensuel de première ligne reste basé sur la corticothérapie systémique depuis de nombreuses années, le ruxolitinib a récemment eu l’autorisation de mise sur le marché et ce traitement est devenu la deuxième ligne de référence. Néanmoins, l’efficacité du ruxolitinib reste limitée à 40 % des patients cortico-résistants, justifiant la question cruciale du choix d’une troisième ligne. Parmi les modalités thérapeutiques décrites, cet atelier a permis de sélectionner la transplantation du microbiote fécal, l’injection de cellules stromales mésenchymateuses et la photophérèse extracorporelle comme celles qui semblent à ce jour les plus prometteuses ou ayant une balance bénéfice/risque conduisant à privilégier leur prescription. L’atelier a également souligné l’importance des travaux visant à produire des marqueurs ou des calculs de scores orientant vers une approche adaptée au risque, la plus précoce possible. À ce jour, à part la calprotectine, aucun marqueur ou score n’est utilisé en routine, mais tous font l’objet d’intenses recherches. Enfin, les mesures associées au traitement spécifique restent primordiales, et les nouveautés en matière d’apports alimentaires, de prophylaxies infectieuses et de régénération tissulaire sont abordées.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Acute graft-versus-host disease (GVHDa) is one of the leading causes of morbidity and mortality after allogeneic hematopoietic stem cell transplant (HSCT) patients. While the first-line consensus treatment has been based on systemic corticosteroid therapy for many years, ruxolitinib has recently been approved and has become the standard second-line treatment. Nevertheless, the effectiveness of ruxolitinib remains limited to 40 % of cortico-resistant patients, raising the crucial question of selecting a third-line treatment. Among the therapeutic modalities described, this workshop selected fecal microbiota transplantation (FMT), mesenchymal stromal cells (MSC) injection, and extracorporeal photopheresis (ECP) as the most promising or with a benefit/risk balance that favors their prescription at this stage. The workshop also highlighted the importance of research aimed at identifying markers or score calculations that guide toward a risk-adapted approach as early as possible. To date, aside from calprotectin, no marker or score is routinely used, but all are the subject of intense research. Finally, measures associated with specific treatment remain crucial, and new developments in dietary contributions, infection prophylaxis, and tissue regeneration are also addressed.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Maladie du greffon contre l’hôte, Transplantation de cellules souches hématopoïétiques allogéniques, Ruxolitinib, Transplantation de microbiote fécal, Cellules stromales mésenchymateuses, Photophérèse extracorporelle
Keywords : Graft-versus host disease, Allogeneic hematopoietic stem cell transplantation, Ruxolitinib, Fecal microbiota transplantation, Mesenchymal stromal cells, Extracorporeal photopheresis
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