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Imagerie de l’épaule opérée : coiffe, Instabilité, prothèse - 27/09/25

Postoperative imaging of the shoulder: Rotator cuff, instability, arthroplasty

Doi : 10.1016/j.rcot.2025.06.007 
Vincent Martinel 1, , Marie Faruch 2, Maxime Pastor 3, Geoffroy Nourissat 4
1 Groupe orthopédie Ormeau Pyrénées, ELSAN – polyclinique de l’Ormeau, 28, boulevard du 8 mai 1945, 65000 Tarbes, France 
2 CHU de Toulouse Purpan, service de radiologie et imagerie médicale, place du Dr-Joseph-Baylac, 31300 Toulouse, France 
3 Université de Montpellier, CHU Lapeyronie, service d’imagerie ostéo articulaire, département de radiologie, Montpellier, France 
4 Sorbonne université, clinique Maussins-Nollet-Ramsey, clinique Saint-Jean de Dieu, 75019 Paris, France 

Vincent Martinel, Groupe orthopédie Ormeau Pyrénées, ELSAN – polyclinique de l’Ormeau, 28, boulevard du 8 mai 1945, 65000 Tarbes, France.Groupe orthopédie Ormeau Pyrénées, ELSAN – polyclinique de l’Ormeau28, boulevard du 8 mai 1945Tarbes65000France

Résumé

Le recours à une imagerie après chirurgie de l’épaule doit être justifié, non systématique et apporter un véritable bénéfice pour le patient. Actuellement, il n’existe pas de consensus sur les indications d’imagerie pour les patients présentant une bonne évolution postopératoire, sans complications et avec de bons résultats fonctionnels. En cas d’évolution non favorable, les indications sont plus claires. La radiographie conventionnelle reste incontournable qui, combinée à l’échographie, constitue le socle de première intention. Les techniques d’imagerie de seconde intention, comme le scanner ou l’IRM, sont choisies en fonction du type de chirurgie réalisée, du contexte clinique du patient et des questions posées par le chirurgien à visée diagnostique et/ou thérapeutique. Le scanner, bien que facilement accessible, implique une irradiation « maîtrisée » et est susceptible de générer des artéfacts avec les implants métalliques. L’IRM, qui offre une excellente visualisation des tissus mous et ce sans irradiation, peut aussi présenter des risques d’artéfacts, bien que des avancées technologiques récentes aient atténué ce problème. L’arthroscanner est couramment utilisé en France, tandis que l’arthro-IRM, bien qu’efficace, reste insuffisamment demandée. La scintigraphie garde des indications très limitées. La réalisation d’une échographie nécessite une formation spécifique et une courbe d’apprentissage. Elle peut être précieuse dans les mains d’un chirurgien orthopédiste formé, utilisée comme un prolongement de l’examen clinique et appelée échoscopie. Cependant, un radiologue spécialisé musculosquelettique peut fournir un diagnostic dynamique souvent supérieur à celui d’une imagerie statique en coupe. Ainsi, toute demande d’imagerie devrait être le fruit d’une collaboration entre chirurgiens et radiologues, adaptée aux ressources disponibles, pouvant varier sur le territoire de santé.

Niveau de preuve

V : avis d’expert.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

The use of imaging after shoulder surgery should be considered carefully, not systematically, and should provide a real benefit for the patient. Currently, there is no consensus on imaging indications for patients showing good postoperative progress, without complications and with satisfactory functional outcomes. In cases of unfavorable progress, the indications are clearer. Conventional radiography remains essential, and when combined with ultrasound, forms the first-line approach. Second-line imaging techniques, such as CT scans or MRI, are selected based on the type of surgery performed, the patient's clinical context, and the diagnostic and/or therapeutic questions the surgeon is addressing. In France, CT scans, although easily accessible, involve “controlled” radiation exposure and can produce artifacts with metallic implants. MRI, which provides excellent visualization of soft tissues without radiation, can also present risks of artifacts, although recent technological advances have mitigated this issue. Arthro-CT is commonly used in France, whereas arthro-MRI, although effective, remains underutilized. Scintigraphy has very limited indications. Performing an ultrasound scanning requires specific training and a learning curve. It can be valuable in the hands of a trained orthopedic surgeon, used as an extension of the clinical examination and referred to as “echoscopy”. However, a specialized musculoskeletal radiologist can often provide a more accurate dynamic diagnosis compared to static sectional imaging. Thus, any imaging request should result from collaboration between surgeons and radiologists, adapted to the available resources, which can vary across different healthcare regions.

Level of evidence

V: expert opinion.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Chirurgie de l’épaule, Suivi postopératoire, Complication postopératoire, Couple radiographie-échographie, Imagerie de seconde intention

Keywords : Collaboration, Postoperative follow-up, Postoperative complication, Radiography-ultrasound pairing, Second-line imaging


Plan


 Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de la version anglaise correspondante publiée dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research 112/1S (February 2026).


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Vol 111 - N° 6

P. 720-734 - octobre 2025 Retour au numéro
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