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P-04 Infection respiratoire nosocomiale sévère à bocavirus chez un prématuré - 03/07/08

Doi : 10.1016/S0399-077X(08)73206-2 
A. Krivine, E. Kermorvant, J.F. Meritet, P. Lebon, A. Lapillonne
Hôpital Saint-Vincent-de-Paul, Service de Virologie, 75674 Paris cedex 14, France 

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Résumé

L’ADN de bocavirus, virus membre des Parvoviridae découvert en 2005, est détecté dans 5 à 19 % des prélèvements d’enfants atteints d’infections respiratoires. Il subsiste des incertitudes quant à son pouvoir pathogène en raison de co-infections virales fréquentes. Sa durée d’excrétion et sa contagiosité sont encore inconnues.

Cas clinique

Nous rapportons une observation d’infection nosocomiale respiratoire sévère à bocavirus chez un ancien prématuré né à 26 semaines d’aménorrhée au poids de 650 g, encore hospitalisé à 3 mois d’âge corrigé en raison d’une dysplasie broncho-pulmonaire modérée et de troubles de la déglutition. Alors qu’il était autonome sur le plan respiratoire, il a présenté brutalement une décompensation respiratoire associant signes de lutte respiratoire, toux apnéïsante et dyspnée aux deux temps avec hypoxie et hypercapnie nécessitant un transfert en réanimation et une oxygénothérapie de 9 jours. La radiographie pulmonaire montrait une distension diffuse. L’examen bactériologique des sécrétions respiratoires était négatif ainsi que l’analyse virologique par immunofluorescence et culture pour le virus respiratoire syncytial, les adénovirus, l’influenza A et B, les parainfluenza et le métapneumovirus. La PCR en temps réel utilisant des amorces de la région NS1 du génome de bocavirus était positive (108 copies/ml). Le suivi hebdomadaire des prélèvements pharyngés a montré une chute du taux d’ADN viral de 2,2 log lors des 2 premières semaines, puis de 0,5 log lors des 2 semaines suivantes. L’ADN viral n’a pas été détecté dans les prélèvements obtenus avant l’apparition des signes cliniques.

Discussion

Dans cette observation, le bocavirus est le seul agent pathogène retrouvé. La détection d’ADN viral (5×102 copies/ml) alors que l’enfant était redevenu asymptomatique 1 mois après le début des signes suggère un risque d’excrétion virale et de contagiosité prolongé.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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Vol 38 - N° S2

P. 175 - janvier 2008 Retour au numéro

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