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Pseudarthroses du scaphoïde traitées par greffon vascularisé de Kuhlmann : résultats radiographiques et complications - 09/07/08

Doi : 10.1016/j.main.2008.04.004 
M. Jessu a, , G. Wavreille b, G. Strouk c, C. Fontaine b, C. Chantelot b
a Service d’orthopédie, pavillon M, hôpital Edouard-Herriot, 5, place d’Arsonval, 69437 Lyon, France 
b Service d’orthopédie B, hôpital Roger-Salengro, CHRU, 59037 Lille, France 
c Service d’orthopédie, hôpital Victor-Provo, 59100 Roubaix, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Depuis quelques années, plusieurs types de greffons osseux vascularisés ont été décrits dans le traitement des pseudarthroses du scaphoïde avec des taux de consolidation souvent supérieurs à 90 %. Le but de cette étude était d’évaluer les résultats, complications et échecs de l’un de ces greffons, le greffon de Kuhlmann. Trente patients ayant bénéficié de ce greffon entre 2000 et 2005 ont été revus. L’âge moyen était de 27 ans (15–66 ans). Dix-sept patients étaient fumeurs. Il y avait deux cas de nécrose du pôle proximal. Le recul moyen était de 28 mois (huit à 60 mois). L’ostéosynthèse était réalisée 23 fois avec une vis de type Herbert, sept fois avec des broches seules. L’immobilisation était en moyenne de six semaines. Vingt-deux pseudarthroses ont consolidé, soit un taux de consolidation de 73 %. Aucun des deux cas de nécrose du pôle proximal n’a consolidé. Deux fractures articulaires du radius sont survenues lors du prélèvement du greffon. Cinq patients ont subi une seconde intervention après greffon vascularisé : quatre résections de la première rangée des os du carpe et une greffe osseuse conventionnelle. Nos résultats sur la consolidation sont décevants, notamment par rapport aux greffes non vascularisées pour lesquelles le taux de succès est habituellement supérieur à 80 %. Il s’agit d’une technique qui présente de nombreux avantages de par sa voie d’abord antérieure unique, mais sa réalisation nécessite une courbe d’apprentissage et des complications importantes peuvent survenir en début d’expérience.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

During the last few years, several types of vascularized bone grafts have been described for the treatment of scaphoid nonunions reporting rates of union often higher than 90%. The goal of this study was to evaluate the results, complications and failures of Kuhlmannʼs vascularized bone graft. Thirty patients who had benefited from this graft between 2000 and 2005 were reexamined. The average age was 27 years (15–66 years). Seventeen patients were smokers. There were two cases of proximal pole necrosis. The average follow-up was 28 months (eight to 60 months). Osteosynthesis was carried out in 23 cases using a Herbert screw, in seven times with pins alone. Average immobilization time was six weeks. Twenty-two nonunions healed, that is to say a 73% union rate. Neither of the two cases of proximal pole necrosis cases united. Two articular radius fractures occurred during the harvesting of the graft. Five patients underwent a second intervention after this vascularized bone graft: four proximal row carpectomies and one conventional bone graft. Our union rate is disappointing, particularly compared to nonvascularized bone grafts for which the success rate is usually higher than 80%. This technique has many advantages thanks to its unique volar approach, but its realization requires a learning curve and important complications can occur at the beginning of experiment.

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Mots clés : Pseudarthrose du scaphoïde, Greffon osseux vascularisé

Keywords : Scaphoid nonunion, Vascularized bone graft


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Vol 27 - N° 2-3

P. 87-96 - avril-juin 2008 Retour au numéro
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